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FFS : Gaïd Salah « a fait un pas de plus dans sa démarche autoritaire et hégémonique »

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Le Front des forces socialistes (FFS) a réagi, ce mardi soir, au dernier discours du chef de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, en considérant qu' »à travers son discours d’aujourd’hui, le Général Major a fait un pas de plus dans sa démarche autoritaire et hégémonique. »

« Apparemment, rien ne semble pouvoir arrêter son avidité à tous contrôler et à tous décider comme étant, le seul et unique maître à bord, narguant d’un revers de la main ,les interpellations venant de l’opposition et aussi les exigences populaires qui aspirent à un changement radical du régime », a réagi le FFS dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

« Le vice-ministre de la défense nationale, reproche à l’écrasante majorité de la classe politique Algérienne ainsi qu’aux nombreuses organisations et personnalités nationales, le fait d’avoir boudé la MASKHARA érigée en conférence nationale de dialogue », a écrit le vieux parti de l’opposition.

« Le FFS qui avait rejeté cette mascarade en la qualifiant de thérapie de groupe, rappelle encore une fois qu’il ne cautionnera jamais une telle forfaiture politique », a expliqué le parti, ajoutant que « le pouvoir réel représenté aujourd’hui par le chef de l’état Major et secondé par un chef de l’état illégitime et désavoué, n’ont affiché aucun signe sincère et crédible allant dans le sens de la satisfaction des préalables politiques exigés par la quasi-totalité du peuple Algérien ».

Le FFS a rappelé que « parmi ces exigences, le départ immédiat de l’oligarchie, de la mafia politico-financière prédatrice d’une manière intégrale. »

Le FFS dénonce l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins inavouées

« L’instrumentalisation de l’appareil judiciaire à des fins non avouées, constitue un abus de pouvoir assumé et revendiqué par le régime », a dénoncé le FFS, qui a considéré que « l’appareil judiciaire doit être délivré des injonctions supérieures et épargné des luttes et des représailles claniques. »

Pour le FFS « seul un état de droit permettra de construire une justice équitable fondée sur des lois émanant de la volonté populaire. »

« Depuis plus de deux mois maintenant, que des millions d’Algériennes et d’Algériens demandent d’une manière pacifique et résolue de leur permettre de disposer d’eux même. Ils continuent à revendiquer leur légitime aptitude à construire une véritable alternative démocratique qui jettera les bases d’une Algérie libre, démocratique et prospère », a rappelé le FFS.

Le parti a expliqué que « l’autisme et les contournements à répétition se sont manifestés en désignant un chef d’État illégitime et un gouvernement factice et impopulaire », estimant qu' »aujourd’hui le peuple algérien a perfectionné sa lutte pacifique pour contrôler sa destinée et à reconquérir sa liberté et son droit à l’autodétermination contre l’ordre établi et les décisions unilatérales méprisantes ; puisque, en plus des marches quotidiennes, en plus des rassemblements qui regroupent quasiment toutes les franges de la société, voilà que des magistrats et plusieurs maires refusent de participer à l’encadrement de l’élection présidentielle maintenue pour le 4 juillet prochain. »

Le FFS a considéré qu' »aucune force ne pourra freiner ou arrêter la marche de tout un peuple pour reconquérir sa liberté », rappelant que « les seules les institutions illégitimes et impopulaires qui constituent la véritable menace pour la sécurité du pays et la cohésion de son peuple. »

Le FFS dit fustiger avec « une extrême vigueur ces allégations qui miroitent le chaos et le désordre », estimant que « le peuple algérien aguerri et éveillé, mettra en échec cette « fatalité  » mensongère qui souhaite l’emprisonner entre les tenailles du statu quo et de la menace du chaos! »

Le Front des forces socialistes a réitéré son appel « pour aller vers un véritable changement du système comme premier impératif pour amorcer une réelle transition démocratique. Cet appel est traduit par une proposition politique de sortie de crise pour l’avènement de la lle république. »

Le FFS demande à l’Etat-major de l’armée de se retirer des affaires politiques

Le FFS a rappelé aussi l’Etat-major de l’armée de se retirer des affaires politiques. « Ses nobles missions se déclinent exclusivement dans la protection du territoire national et de veiller à l’union et à la cohésion de l’unité nationale et d’être garant d’une véritable transition démocratique », a écrit le parti.

« Par ailleurs, nous mettons en garde tous ceux qui seraient tentés de porter atteinte à cette formidable révolution pacifique populaire, par des menées répressives et autres procédés qui viseraient à provoquer le chaos. Ou plus grave, celles qui s’afféreraient à briser les liens entre Algériennes et Algériens en utilisant les faux clivages et les fausses disparités », a ajouté le FFS dans son communiqué.

La FFS a appelé ses militants à travers le pays à « maintenir leur mobilisation au service de cette révolution pacifique et historique ». « Nous sommes résolus à rester aux côtés de nos valeureux concitoyennes et concitoyens jusqu’à la consécration finale. C’est à dire l’élection d’une assemblée constituante souveraine et l’avènement de la lle république », a-t-il conclu.

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