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Le MPA d’Amara Benyounes refuse de participer à la réunion de consultation de Bensalah

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Le Mouvement Populaire Algérie (MPA) a pris, ce dimanche 21 avril 2019, la décision de ne pas participer à la réunion de consultation à laquelle il a appelé le Chef de l’Etat intérimaire Abdelkader Bensalah.

La réunion est prévue pour lundi 22 avril, à laquelle la présidence de la République a déjà adressé plusieurs invitations aux partis politiques et personnalités nationales, qui ont presque décliné l’invitation.

​Ainsi, le MPA d’Amara Benyounes, est le premier parti de l’ex-alliance présidentielle à rejeter l’offre de Bensalah. En effet, dans un communiqué publié aujourd’hui, le MPA a indiqué qu' »en date du 20 avril, le MPA a reçu une invitation de la Présidence de la République pour une réunion le 22 avril en vue d’une concertation sur l’élection présidentielle prévue le 04 juillet 2019. »

« ​Le MPA considère d’une part ,que le climat général n’est pas favorable à la tenue d’une telle élection et d’autre part , que cette échéance , trop rapprochée, ne peut répondre aux revendications légitimes du mouvement populaire à savoir le changement du système et la mise en place d’une nouvelle République », lit-on dans le communiqué.

« ​En effet, l’application de l’article 102 de la constitution est une condition nécessaire mais non suffisante pour sortir de la crise », a estimé le MPA qui a ajouté que « le pays a besoin d’une transition démocratique concertée et apaisée. »

Pour le MPA « durant cette période, il faudrait préparer une élection présidentielle libre et transparente dans laquelle le peuple Algérien choisira en toute souveraineté son prochain Président de la République. »

​A cette fin, a expliqué le parti, « il s’agit surtout de rétablir la confiance entre les différents acteurs en instaurant un dialogue inclusif, franc et transparent afin d’impliquer l’ensemble des forces vives de la nation dans la gestion de cette période de transition qui se décline comme suit : -1. Mise en place d’une Présidence collégiale composée d’hommes d’état intègres et compétents et d’un représentant de l’ANP. -2. Nomination d’un gouvernement de transition représentatif de l’ensemble des courants politiques. -3. Organisation d’une Conférence Nationale indépendante et Souveraine composée de partis politiques et de représentants de la société civile, qui aura pour mission : -D’élaborer la nouvelle constitution fondatrice de la deuxième République -De réviser le code électoral avec notamment la création de la commission nationale électorale qui aura l’exclusivité de l’organisation des élections -4. Organisation d’un référendum sur la constitution. -5.Organisation de l’élection présidentielle. »

​ »La durée de cette période de transition sera déterminée d’un commun accord entre les participants à cette conférence », a estimé le MPA, qui a proposé en fin que, « l’ensemble de ce processus soit garanti par l’Armée Nationale Populaire, seule institution jouissant d’une crédibilité de la population. »

A noter que, le parti qui a posté son communiqué sur sa page Facebook, l’a supprimé sur quelques minutes après l’avoir publié.

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