Jusque-là inconnu, le nouveau président du Conseil constitutionnel Kamel Feniche, fait le buzz suite à sa nomination sur la tête de ce conseil, non seulement à cause de sa loyauté connue pour l’ancien président de la République, mais aussi à ses condamnations des militant berbères en 1981.
Sur les réseaux sociaux, le nom de Kamel Feniche est très peu apprécie par les internautes, qui considèrent que cette personnalité ne correspond pas en réalité aux attentes des citoyens, une situation exacerbée par le fait que l’ancien président de la République Abdelziz Bouteflika l’ait nommé.
Par ailleurs, c’est le passé de cet ancien procureur qui est pointé du doigt par certains anciens militants de la cause berbère, qu’ils l’accusent sur Facebook d’avoir prononcé des condamnations contre des lycéens et jeunes militants en 1981. « Le procureur qui nous a jetés en prison le soir du 20 mai 1981 après 24h de GAV dans les sous-sols du commissariat de Bougie, sans avoir droit à une seule goutte d’eau » a écrit Aissa Arab, militant de la cause berbère de la wilaya de Béjaïa.
Selon le même militant, ce procureur avait « dressé un réquisitoire accablant lors du procès le 28 octobre 1981 à l’issue duquel des peines allant d’une année à quatre années fermes ont été prononcés contre de jeunes lycéens et étudiants ».
Des révélations qui peuvent nuire au choix du chef de l’Etat pour ce poste sensible de responsabilité, sachant qu’il peut devenir à son tour chef d’Etat dans le cas où Bensalah démissionnerait.
