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Mokrane Ait Larbi réagit à la démission de Tayeb Belaïz

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L’avocat et militant des droits de l’Homme Mokrane Ait Larbi, a réagi, ce mardi 16 avril 2019, à a démission du président du Conseil Constitutionnel, Tayeb Belaïz, qui a présenté sa démission aujourd’hui.

« Après la chute de Bouteflika, aujourd’hui c’est le président du Conseil Constitutionnel qui est tombé, et toutes les têtes du régime corrompu vont tomber grâce au peuple et à la révolution populaire pacifique », a-t-il indiqué dans une vidéo en direct sur sa page Facebook

« Le peuple a dit qu’il faut qu’on poursuive la révolution pacifique et il faut qu’on continue de faire tomber les têtes de la corruption avec les moyens pacifiques, parce que, l’Algérie nouvelle, ne peut être construite avec les anciens, mais, avec de nouveaux visages, avec des gens propres et honnêtes, hommes et femmes existant au sein de la société algérienne », a-t-il indiqué.

Me Ait Larbi a appelé l’armée à protéger les revendications populaires et de protéger le peuple contre la contre-révolution qui est mise en marche à travers la répression des manifestants, la déshabillage des femmes dans le commissariat, et la répression des étudiants qui sont les futurs cadres.

« Après la chute de toutes les têtes du régime corrompu, nous continuerons de militer et de travailler et nous poursuivrons la révolution, jusqu’à ce que le dernière tour de la corruption et du système tombe », a-t-il déclaré.

Pour lui, la solution consiste en une présidence collégiale composée de 5 ou 7 membres, mais, en dehors de toutes les têtes du régime. Cette présidence collégiale, a-t-il expliqué, proposera une feuille de route laquelle sera adoptée par le peuple, et cette présidence ne devra pas être nommée par le pouvoir ou l’Armée, mais, elle doit être acceptée et légitimée par le peuple.

Il a précisé que, cette présidence collégiale aura comme feuille de route, la nomination d’un gouvernement de technocrates et de compétences, qui se chargera de l’organisation des prochaines élections présidentielles, dans une durée allant de 8 mois à une année.  Il faut aussi, selon lui, la mise en place d’une vraie instance indépendante de surveillance des élections, acceptée par le peuple, et par la suite, on ira vers de vraies élections transparentes et à travers lesquelles c’est le peuple qui élira un président, qui mettra en place la nouvelle Constitution, qui sera soumise au débat avec le peuple et soumise à un référendum. C’est ce président qui construira l’Algérie nouvelle, a-t-il estimé.

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