AccueilActualitéNationalAchour Aboud, président de l’ABEF nie tout transfert de fonds vers l’étranger

Achour Aboud, président de l’ABEF nie tout transfert de fonds vers l’étranger

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Achour Aboud, président de l’Association professionnelle des Banques et Etablissements financiers (ABEF), a nié, lors de son passage à la radio nationale, l’existence de transfert systématique de fonds, sans exclure l’existence d’erreurs, de transactions suspectes ou de surfacturation.

Il a indiqué que les banques ne disposaient pas des mécanismes leur permettant de contrôler les prix des matières importées, tâche qui incombe aux services des douanes. Il s’est également félicité  de la mise en place par le ministère des Finances du comité de veille et de suivi des transferts en devises vers l’étranger.

M. Aboud a affirmé que « le système bancaire algérien exerce un contrôle strict au point d’être qualifié de bureaucratique », rappelant que les dépassements qui peuvent survenir sont des dépassements isolés et les banques ne sont pas habilitées à contrôler les prix des matières importées ». il a par ailleurs indiqué que les banques ne signalaient que les transactions suspectes, lorsqu’il s’agit de montants importants.

Le président de l’Association des banques a ajouté que le nouveau Comité pour le contrôle des transactions financières à l’étranger avait concentré ses efforts sur les principaux transferts liés à l’importation d’équipements et d’investissements, révélant que la facture d’importation s’élevait à 40 milliards de dollars.

S’agissant des crédits accordés, M. Aboud a révélé qu’ils ont atteint les 10 300 milliards de dinars, soulignant qu’il s’agissait d’un indicateur de la croissance économique. Il a tout de même évité de parler en détail des effets du recours au financement non conventionnel ou ce qu’on appelle communément la planche à billets.

Pour rappel, le directeur général des douanes algériennes, M. Farouk Benhamdi, a déclaré ce mardi que des propositions seront présentées aux pouvoirs publics, d’ici quelques jours, afin d’endiguer le phénomène de surfacturation des importations.

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