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La DGSN dément l’utilisation du gaz lacrymogène à l’intérieur du tunnel des facultés

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La Direction générale de la Sûreté nationale ( DGSN) a démenti, vendredi soir, l’utilisation du gaz lacrymogène à l’intérieur du tunnel des facultés à Alger.

En réponse à l’information rapportée par la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADDH) et relayée par certains médias, la DGSN a diffusé un communiqué dans lequel, elle apporté un démenti catégorique sur l’utilisations des gaz lacrymogène à l’intérieur du tunnel des facultés à Alger-Centre par les forces anti-émeutes, lors des affrontements ayant marqué en fin de journée la marche qui s’est déroulée à la capitale.

« La formation des agents de police et leur professionnalisme reconnu, leur permet la maîtrise de l’usage des moyens légaux pour préserver l’ordre public. Ils n’ont et ne pourront utiliser le gaz lacrymogène au niveau de tels endroits », a écrit la DGSN dans son communiqué.

Elle a précisé que « les forces anti-émeutes ont empêchés des individus qui s’apprêtaient à utiliser des fumigènes et des pétards, dont le comportement est devenu subitement agressif au niveau du tunnel des facultés. Après leur poursuite et l’arrestation de quelques uns d’entre eux, d’autres, avant leur arrestation, se sont vengés ont incendiant un véhicule appartenant à la police et le saccage de plusieurs véhicules appartenant à des particuliers. »

La DGSN a souligné que « le nombre de policiers blessés aux environs de 19h30 était de 83 et le nombre d’individus arrêtés était de 180. »

Par ailleurs, la DGSN n’a pas démenti l’usage des balles en caoutchouc comme l’a indiqué le Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), qui a dénoncé la répression de la manifestation à Alger.

Toutefois, des photos publiées par des manifestants témoins, montrent que la police a tiré du gaz lacrymogène dans le tunnel des facultés.

Dans un précédent communiqué publié vers 17h30, la DGSN a affirmé que « durant ces semaines, des étrangers venus spécialement pour attiser les tensions et pousser les jeunes à recourir à des formes d’expression radicales, en vue d’exploiter leurs images via les médias et sur les réseaux sociaux, ont été identifiés et interpellés et leurs desseins dévoilés. Certains ont même été arrêtés en possession d’équipements sensibles, de substances psychotropes à effet hallucinogène, en quantités importantes et qui agissaient en réseaux et sur des points ciblés. »

La même source a précisé que les services de police « ont eu également à déjouer des projets criminels d’envergure, tels que l’arrestation d’un groupe de terroristes fortement pourvus en armes et de munitions qui planifiaient de commettre des exactions contres les citoyens, profitant de la densité humaine générée par la mobilisation ».

La DGSN a fait savoir que les investigations entreprises ont permis d’établir que « certaines armes détenues par ces criminels ont servi pour des assassinats perpétrés contre des membres des services de sécurité durant la décennie noire ».

Elle a , par ailleurs, affirmé que « a doctrine d’emploi en matière de préservation de l’ordre public, qu’assument les forces de l’ordre, et à l’opposé de ce que certains, par ignorance ou mauvaise foi, semblent véhiculer, n’est pas par essence répressive et n’a jamais été menée contre le citoyen et ses intérêts », ajoute la même source, précisant qu’elle découle en fait, « de leur noble mission constitutionnelle, qui consiste à protéger ce citoyen et ses hôtes étrangers, de tout risque pouvant mettre leur intégrité ainsi que celle de leurs biens en péril ».

L’évolution de la situation, démontre jour après jour, que « des ennemis du peuple, de son Histoire et de ses acquis, sont déterminés à faire basculer la rue pour mettre en exécution leurs desseins malveillants, dont certains connus par leur alarmisme irrationnel, n’ont pas hésité à altérer calomnieusement l’intervention légale et cohérente des forces de l’ordre, pour en faire une action de répression », a indiqué la DGSN.

Avant d’appeler à la vigilance. « Restons vigilants face à ceux qui veulent prendre nos enfants en otage, pour en faire des outils afin d’atteindre leurs intérêts inavoués », a ajouté la DGSN.

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