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A Alger, la forte mobilisation a eu raison des policiers contraints de laisser faire

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La forte mobilisation des citoyens qui sont sortis, ce mercredi 10 avril 2019, à Alger pour contester et exprimer leur refus de la désignation d’Abdelkader Bensalah comme Chef d’Etat par intérim et contre le système, a contraint les forces anti-émeutes de laisser faire.

Malgré le dispositif policier monstre déployé au niveau de plusieurs places et boulevards de la capitale pour empêcher la marche, les syndicats de la fonction publique, les étudiants et lycéens, rejoints par des citoyens occupent par milliers le centre de la capitale.

Contrairement à la marche des étudiants de mardi, qui a été réprimée par les forces anti-émeutes, aujourd’hui, les services de l’ordre, bien qu’ils ont tenté de disperser la foule en recourant à la bombe lacrymogène et aux canons à eau, ont été contraints de lâcher et de laisser faire.

Les milliers de manifestants scandent des slogans hostiles au système et à Bensalah.


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