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Mohamed Bairi affirme avoir «une confiance totale» dans la justice algérienne

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Le patron d’Ival et vice-président du FCE a exprimé, lundi, son étonnement après avoir découvert qu’il figurait dans la liste des hommes d’affaires faisant l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN).

«Je n’ai rien à me reprocher. Je ne sais pas pourquoi je fais l’objet d’une ISTN. Je n’ai reçu aucune convocation, je n’ai pas été entendu», a-t-il déclaré au journal TSA.

Mohamed Bairi a affirmé que son «casier judiciaire est vierge», avant d’ajouter : «Ma famille est dans les affaires depuis 1930. À titre personnel, cela fait 32 ans que je suis dans le commerce. Je travaille avec un groupe multinationale (Iveco) depuis 20 ans, je n’ai jamais eu de problèmes».

 «J’étais surpris d’être jeté en pâture de cette façon, sans aucune enquête préalable», a-t-il regretté, en affirmant avoir «une confiance totale» dans la justice algérienne. «Je n’ai aucune intention de quitter le pays, d’ailleurs je ne l’ai jamais eue», a-t-il assuré à la même source.

«Il y a 16 vice-présidents, et je me suis occupé des tâches qui m’ont été confiées par le président, et mon bilan est plus que positif. Je n’ai pas travaillé seul, d’une façon unilatérale», a-t-il expliqué en ce qui concerne ses activités au FCE.

Bairi a affirmé également qu’il n’a pas essayé d’en tirer profit de son statut de vice-président du FCE. «Je n’ai pas essayé d’en tirer profit. Toutes mes affaires sont transparentes. J’ai intégré le FCE pour militer contre la bureaucratie et libérer les initiatives».

Pour étayer ses propos, Mohamed Bairi a précisé que «dans le montage automobile, je n’ai pas obtenu les avantages fiscaux et parafiscaux que le CNI a donné aux autres usines de montage automobile. J’ajoute que je n’ai pas obtenu de crédit bancaire pour lancer cette activité». Par ailleurs, il a assuré qu’il n’a «aucune relation ni avec Saïd Bouteflika, ni avec les frères Kouninef».

Pour rappel, plusieurs hommes d’affaires connus sur la scène économiques nationale sont sous enquêtes par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, et sont soumis à une interdiction de sortie du territoire national (ISTN). Les personnes concernées sont sommés de remettre leur document de voyage au tribunal de Sidi M’hamed. Selon la liste qui est publiée par les médias, il figure, l’ex président du FCE, Ali Haddad, et son frére Rebouh, ainsi que les gérants du groupe KOUGC, et le propriétaire du groupe Tahkout , Tahkout Mahieddine, et ses fils.

Dans un communiqué rendu public, le Parquet général d’Alger a annoncé l’ouverture d’enquêtes sur des « faits de corruption et de transfert illicites de capitaux à l’étranger», ainsi que, la mise en œuvre de la procédure d’interdiction de sortie du territoire national (ISTN) à «l’encontre de certaines personnes».

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