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Ahmed Benbitour : Bouteflika n’est plus président, en raison de son état de santé

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Le président de la république Abdelaziz Bouteflika n’est plus président, en raison de son état de santé, a déclaré, ce dimanche, l’ancien premier ministre Ahmed Benbitour, lors de son passage à la Radio Chaîne 3.

Le chef d’état-major de l’ANP, le général Gaïd Salah a déclaré hier que la crise politique dans laquelle se trouve l’Algérie, depuis plusieurs semaines, ne pourrait trouver un début de solution qu’avec l’application des articles 7, 8 et 102 de la constitution.

Interrogé à ce propos, l’ancien premier ministre Ahmed a rappelé que c’est parce que Gaïd Salah a finalement compris que la rue était contre cette idée et que le Conseil constitutionnel n’a pas répondu « assez rapidement », qu’il a décidé de se référer aux articles 7 et 8 édictant que la souveraineté revient au peuple et que celui-ci possède les capacités constitutionnelles pour gérer ses institutions.

Il a rappelé que le Conseil constitutionnel a hésité à appliquer l’article 102 de la Constitution déclarant l’état d’empêchement du président de la république, pour cause de maladie, l’ancien premier ministre suggère de le contourner en respectant les règles constitutionnelles.

Le recours à l’article 7 et à l’article 8 de la Constitution permet, selon lui, d’instituer une période transitoire de 8 à 12 mois, « sans avoir à en passer » par la période de 45 plus 90 jours. Il a par ailleurs démenti tout contact avec le pouvoir en place pour conduire la période de transition.

M. Benbitour a indiqué que l’économie algérienne fonctionne essentiellement sur la rente et la prédation dans l’utilisation de cette rente. « Nous avons connu une aisance financière exceptionnelle, mais on a enfoncé l’économie dans la dépendance à la rente, puisque la facture d’importation est passée de 12 milliards de dollars en 2001 à 68 milliards de dollars en 2014, auxquelles il faut ajouter 8 milliards de dollars de bénéfice des sociétés étrangères »,a-t-il indiqué.

selon l’ancien chef du gouvernement, le prix du baril nécessaire pour couvrir le budget de l’Etat était de 34 dollars en 2005, il est passé à 115 dollars en 2011. « Nous sommes aujourd’hui en pénurie de moyens de financement et nous seront en pénurie de moyens de consommation en 2021 », a-t-il souligné.

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