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Nécessité d’appliquer l’article 102 : Ce que Gaïd Salah a dit

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Le chef d’état-major de l’ANP a prononcé un discours historique à Ouargla, appelant à l’adoption d’une solution « pour sortir de la crise », à savoir « la solution stipulée par la Constitution, dans son article 102 ».
« Une solution à même d’aboutir à un consensus de l’ensemble des visions et faire l’unanimité de toutes les parties », développe Gaïd Salah dans une allocution d’orientation suivie, via visioconférence, par les personnels de toutes les unités de la 4e Région Militaire.
Cette solution « s’inscrit exclusivement dans le cadre constitutionnel qui constitue l’unique garantie pour la préservation d’une situation politique stable », affirme Gaïd Salah.
Un légalisme qui dénote avec les explications du vice-Premier ministre, Ramtane Lamamra qui avait estimé, il y a deux semaines, que l’on ne devait pas « considérer le droit comme un obstacle ».

« L’ANP, garant et gardien de l’indépendance nationale »

L’Armée nationale populaire demeure loyale envers son serment et ses engagements, a-t-il assuré, et ne permettra jamais, à qui que ce soit, de « détruire ce que le peuple algérien a pu construire ».
« J’ai prêté serment, à maintes reprises, devant Allah Le Tout-Puissant, devant la Patrie et devant le peuple, et je ne manquerai jamais de rappeler et d’insister que l’ANP, en tant qu’Armée moderne et développée, est capable de s’acquitter de ses missions avec professionnalisme, en tant que garant et gardien de l’indépendance nationale et responsable de la défense de sa souveraineté nationale et de son unité territoriale, et de la protection de son peuple contre tout péril ou danger pouvant survenir. »

« Prévenir notre pays de toute situation incertaine »

Le Général de corps d’Armée a, en outre, estimé qu’il était de son devoir de prévenir les risques de récupération du mouvement du 22 février, « par des parties hostiles et malintentionnées, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur ». Ces parties useraient de « manœuvres douteuses » visant à attenter à la stabilité du pays.
Ces déclarations étaient, comme à l’accoutumée, assorties des habituelles louanges quant au caractère pacifique des marches populaires. Sans oublier le degré de conscience et de maturité du peuple algérien qui revendiquerait « des changements politiques ».

 

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