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Abdelaziz Rahabi : la gravité de la crise et ses étendues ne trouveront pas des solutions uniquement dans la constitution 

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L’ancien diplomate et ex- ministre Abdelaziz Rahabi a estimé que l’application de l’article 102 est une demande ancienne de l’opposition. Toutefois, il est étonné par le fait que ce n’est pas le président qui l’a annoncé lui-même.

«L’application de l’article 102 est une demande de l’opposition depuis 2016, après avoir constaté l’incapacité du président de mener ses activités à savoir la réunion du conseil des ministre ou bien, la réception des ambassadeurs » a indiqué Rahabi lors de son passage sur EL Chourourk TV. Selon le diplomate, «l’incapacité du président n’est pas nouvelle, mais c’est la crise politique et les manifestations qui ont accéléré et rendu urgent l’application de cet article ».

Toutefois, il regrette le fait que « ce n’est pas le président qui a fait le geste par lui-même ». D’ailleurs « j’ai été surpris par la forme de l’annonce » a-t-il souligné. Il a considéré dans ce sens, que « le geste de Gaid Salah est venu suite à la non-réponse du président aux exigences de la rue ».  Car cela peut mener vers « un risque de radicalisation du mouvement » a-t-il remarqué.

Rahabi a par ailleurs averti que la « décision dans le cadre exclusif de la constitution ne résoudra  pas les problèmes de l’Algérie en ce moment ». Car « le mouvement populaire est contre une série de pratiques qui exige un programme ».

Plus explicitement, l’invité de Chourouk tv a indiqué que « la gravité de la crise et ses étendues ne trouveront pas des solutions uniquement dans la constitution », car, la crise « a un volet économique et social aussi ». De ce fait, il suggère d’aller vers « des accords politiques globaux, à contratrio, cela sera une sorte de confiscation de la révolte du peuple ».

Cependant, il pense que 3 mois et 45 jours « ne sont pas suffisants pour arriver à une transition démocratique en Algérie, qui nécessite plus de temps afin de structurer toute cette foule dans la société civile».

Cependant, le diplomate craint une manœuvre technique dans cet article, qui indique que la prochaine élection sera organisée sous le même parlement actuel, car la constitution ne prévoit pas de changer le parlement avant les présidentielles, chose qui sera refusée par le mouvement populaire.

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