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Maître Sellini : Les lettres de Bouteflika relèvent du faux et de l’usage du faux

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Les lettres qui sont imputées au président de la République, ainsi que son certificat médical relève « du faux et usage du faux » a indiqué le bâtonnier de l’ordre des avocats d’Alger, Me Abdelmadjid Sellini,

Nous disons et nous affirmons que « les lettres qui sont imputées au président de la République, sont des faux et de l’usage du faux » a souligné le bâtonnier lors d’une conférence de presse qu’il a animée au tribunal Abane Ramdane à Alger affirmant aussi que l’usage de faux a touché le certificat médical présenté à la candidature de Bouteflika qui « est aussi faux » a-t-il affirmé.

Selon lui il y a des cercles cachés qui sont dernière ces pratiques non constitutionnelles, donnant la preuve de ce qu’il a dit, Sellini a indiqué que ce n’est pas normal que « nous avons reçu une lettre dans laquelle il se porte candidat, et ensuite, dans sa dernière lettre il a indiqué qu’il n’avait jamais l’attention de se porter candidat car il était malade».

Par conséquent, et c’est pour cette base que « nous avons dit non à la candidature et non aux pratiques non constitutionnelles » a-t-il ajouté. « Celui qui veut pratiquer le pouvoir avec procuration, doit se soumettre à la force et la demande du peuple » a insisté encore le bâtonnier d’Alger.

Le conférencier s’est demandé auparavant, sur les raisons qui nous ont conduit à cette situation, « Savez-vous pourquoi, nous sommes tombés dans cette situation ? Parce que la constitution avec laquelle le pays fonctionne est celle du parti unique » a souligné Me Sellini.

C’est pourquoi, « dans cette constitution, il n y a pas de mécanisme de sortir des situations non constitutionnel ». De ce fait, lorsque le régime part, il y a un vide juridique flagrant et « il n y a pas de mécanisme qui garantit la continuité des institutions de l’Etat».

Toutefois, il a salué le grand courage et engagement, de la jeunesse algérienne pour son militantisme et sa conscience. « Le peuple a repris son indépendance et nous sommes avec lui pour la création d’une nouvelle République qui lui garantit ses droit et qui lui offres un Etat de droit qui lui garantit la légalité, le respect de droit et de devoir et les institutions », a affirmé encore l’avocat Sellini.

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