Trois jours après la quatrième forte mobilisation des citoyens pour le départ du système et la non-prolongation du quatrième mandat, Abdelaziz Bouteflika a réagi par un message.
Le chef de l’Etat a insisté dans son message sur la nécessité d’aller vers un dialogue avec le système, à travers « la conférence nationale inclusive », chose qui est conditionné par les manifestants par le départ du président en premier lieu.
Cependant, Bouteflika n’a pas précisé dans sa lettre la date de son départ, se limitant a indiqué que cette conférence dégagera des décisions cruciales qui vont donner lieu à une « révision constitutionnelle globale et profonde, laquelle sera soumise par référendum à l’approbation du peuple », a poursuivi le Chef de l’Etat ajoutant que cette «révision constitutionnelle préludera à un nouveau processus électoral qui verra l’élection d’un nouveau président ».
Évoquant le changement du régime, le Président, impute aussi cette tâche à la tenue de la conférence nationale inclusive en précisant que le « pays s’apprête à changer son régime de gouvernance et à renouveler ses systèmes politiques, économiques et sociaux à la faveur de la Conférence nationale inclusive, qui se tiendra dans un très proche avenir avec la participation de toutes les franges du peuple algérien ».
Sur le plan socio-économique, le Président a aussi lié l’évolution de la situation de pays à ce rendez-vous, qui, selon lui, « aura la mission de délibérer, en toute liberté, de l’avenir socio-économique du pays, un avenir chargé de défis dans ce domaine ». Ainsi, c’est cette conférence qui « contribuera, inéluctablement, à faire sortir l’Algérie de sa dépendance aux hydrocarbures et aux fluctuations des cours du pétrole sur les marchés internationaux », a-t-il souligné
