AccueilLa uneLamamra écarte la reproduction d'«un scénario syrien ou libyen en Algérie»

Lamamra écarte la reproduction d’«un scénario syrien ou libyen en Algérie»

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Le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères récemment nommé, Ramtane Lamamra, a assuré, ce mercredi 13 mars 2019 sur les ondes de la radio nationale, qu’un scénario à la syrienne ou libyenne ne se reproduira pas en Algérie.

«Il faut être responsables mais il ne faut pas s’inquiéter. Nous sommes l’Algérie, nous avons notre histoire, notre peuple, et nous sommes passés par des épreuves et nous sommes sortis grandis. La Syrie et la Libye ont fait des erreurs que nous ne faisons pas, que nous ne ferons pas. Donc, nous ne tomberons pas dans ce cycle infernal de violences et de contre-violences», a-t-il assuré en ajoutant que «nous les algériens, et je le dis avec fierté, nous sommes tous réfractaires aux ingérences étrangères».

Lamamra qui a salué les mobilisations populaires pacifiques a appelé, les Algériens à saisir cette opportunité pour réaliser «ensemble le changement».

«Ces centaines de milliers de manifestants sont parfaitement respectables. Nous sommes même, admiratifs devant cette capacité d’organisation et cette maitrise extraordinaire qui a fait que ces manifestations soient tout à fait pacifiques. Nous ne pouvons qu’être admiratifs, dans la mesure où par le passé, cela n’a pas pu être fait de cette manière. La société algérienne a bel et bien progressé», a-t-il affirmé.

Et d’estimer que «la principale réalisation de Bouteflika, c’est l’émergence de cette jeunesse, ambitieuse, courageuse et entreprenante, c’est un capital précieux pour la nation algérienne».

Le Parlement ne sera pas dissout

Lamamra, a affirmé  que le Parlement «ne sera pas dissout» et que toutes les institutions continueront à fonctionner normalement jusqu’à l’élection du prochain président de la République.

«Le président de la République a indiqué dans son dernier message à la Nation que les institutions actuelles continueront à fonctionner normalement jusqu’à l’élection du prochain président de la République et il n’y aura pas de vide à aucun niveau et toutes les institutions continueront à fonctionner normalement, y compris le Parlement», a-t-il expliqué.

Sur son interview accordée à RFI juste après sa nomination au poste de vice-premier ministre et ministre des MAE qui a coulé beaucoup d’encre, Lamamra a assuré que c’est une décision pour assurer les dirigeants africains de ce qui se passe en Algérie.

«RFI c’est le média par excellence qui permet de communiquer avec l’Afrique. Et en tant que pan africaniste, j’ai eu à recourir à différentes occasion à ce vecteur pour toucher les élites africaines ainsi que les dirigeants africains. Je puis vous indiquer que beaucoup de personnalités africaines m’ont appelé au téléphone après la diffusion de l’interview, pour me dire que, l’Algérie est importante pour l’Afrique, et nous souhaitons savoir ce qui s’y passe et nous souhaitons savoir ce que l’Etat algérien propose à son propre peuple. C’était agi de communiquer avec l’Afrique qui est notre profondeur naturelle et stratégique qu’il fallait rassurer», a-t-il expliqué.

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