AccueilLa unePrésidentielle 2019 : L’interdiction de manifester à Alger, brisée

Présidentielle 2019 : L’interdiction de manifester à Alger, brisée

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Répondant aux appels à manifester contre le 5e mandat de Bouteflika , à travers tout le territoire national, des milliers de citoyens sont descendus dans la rue dans plusieurs wilayas du pays, notamment, à Alger, Oran, Béjaïa, Tizi-Ouzou, Annaba, Tiaret, M’chedellah (Bouira), Bordj Menaïel (Boumerdes), Touggourt, Sidi Bel Abbès, Sétif, Relizane…etc,  comme cela a été constaté sur les vidéos et photos postées sur les réseaux sociaux.

Cette démonstration des citoyens qui manifestent publiquement et pacifiquement leur refus d’un cinquième mandat de Bouteflika atténué par la maladie depuis 2013, contredit les partisans de ce dernier: partis de l’Alliance FLN RND, MPA, TAJ et soutenus par les principales organisations nationales, dont l’UGTA, le FCE, l’UNPA, l’UNFA…etc.,  ont présenté comme candidat pour briguer un nouveau mandat le 18 avril prochain, et qui ont affirmé publiquement que le peuple algérien est heureux de la candidature de Bouteflika et qu’aucun refus n’a émané du peuple.

Pour rappel, après des appels incessants de la part des partis de l’alliance et des principales organisations nationales pro-pouvoir suscitées. Le 10 février dernier, le président Bouteflika avait adressé au peuple une lettre-programme dans laquelle il a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle d’avril prochain, en affirmant qu’il «n’a pas les mêmes capacités physique qu’avant, mais, la volonté inébranlable de service la patrie ne m’a jamais quitté». Dans son message, Bouteflika avait promis des réformes, notamment, l’enrichissement de la constitution et un conférence nationale inclusive.

Ceci etant, il va sans dire que les Algérie ont brisé ce vendredi l’interdiction de manifester dans la capitale en vigueur et décrétée depuis 2001 quand la Kabylie était à feu et à sang. Durant ces événements appelés communément «le printemps noir», trois millions de kabyles conduits par le mouvements des aârchs, ont marché vers Alger pour manifester et remettre au gouvernement une liste de revendications, parmi lesquelles figuraient principalement la reconnaissance de l’identité berbère, l’officialisation de la langue Tamazight, ainsi que des revendications socio-économiques.

Depuis les événements tragiques de la Kabylie, toutes manifestations et tout rassemblement dans la capitale est interdit.Plusieurs tentatives de manifestations ont été tentées, mais, ils ont rencontré une répression des forces de l’ordre, notamment, les événements de 2012 avec le mouvement Barakat suite aux mouvements dit du printemps arabe qui avait commencé en Tunisie. Ensuite, il y avait le mouvements des médecins résidents entre 2017 et 2018, où l’on a assisté à une répression féroce de la part des policiers.

Intervenant ce matin sur une chaine étrangère, le sociologue , Nacer Djabi estime que » c’est une nouvelle image du peuple algérien, qui a montré qu’il était capable d’organiser des manifestations pacifiques, pour se faire entendre. La marche s’est déroulé dans le calme, mais la revendication est ferme, le refus du 5e mandat et  l’application de reformes profondes »

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