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Etudes en France : 15 universités refusent d’augmenter les frais d’inscriptions pour les étudiants étrangers

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Près d’une quinzaine d’établissements universitaires en France a décidé de ne pas appliquer, à quelques jours des nouvelles inscriptions, l’augmentation des frais d’inscriptions pour les étudiants non-résidents en Union européenne, a rapporté ce mercredi l’Agence officielle.

La décision de ces universités intervient après l’annonce en novembre dernier du Premier ministre français Edouard Philippe d’augmenter les frais de scolarité des étudiants, ne résidant pas dans l’espace économique européen (EEE), dès la rentrée 2019, de 170 euros pour la licence et 243 euros pour le master à respectivement 2.770 euro et 3.770 euros.

Edouard Philippe avait expliqué que cette hausse visait l’amélioration des conditions d’accueil et davantage de financement des bourses. Mais cette décision a soulevé un tollé au sein de la communauté universitaire qui l’a qualifiée de « discriminatoire ».

L’université de Strasbourg rejoint le peloton 

Le président de l’université de Strasbourg, Michel Deneken, s’engage à appliquer les mêmes droits d’inscription pour les étudiants étrangers que les étudiants nationaux si l’application des frais d’inscription différenciés pour les étudiants hors union européenne entre en vigueur en septembre 2019.

« Si l’application des frais d’inscription différenciés entre en vigueur en septembre 2019, je m’engage à soumettre au vote du conseil d’administration des dispositions permettant aux étudiants internationaux de se voir appliquer les mêmes droits que les étudiants nationaux », a déclaré, hier, M. Deneken, lors du congrès de l’université, selon plusieurs médias français.

La décision du président de l’Université de Strasbourg rejoint celles des autres universités françaises comme Nanterre, Clermont-Auvergne, Aix-Marseille, Toulouse Jean-Jaurès, Lyon-II, Rennes-II, Angers, Le Mans, Tours, Rennes-I, Caen et Rouen.

Ces universités ont invoqué un décret de 2013 qui permettra à chaque université de décider de l’application ou non de cette mesure. Ce décret stipule que, «après application de critères généraux fixés par le conseil d’administration».

A noter qu’une licence est comptabilisé aujourd’hui à 170 euros par an, un master 243 euros et un doctorat à 380 euros, les nouveaux tarifs proposés, sont de 2 770 euros pour la première et 3 770 euros pour les deux autres, ce qui représente environ un tiers du coût réel de ces formations.

Les étudiants algériens en France sont évidemment concernés par cette mesure, puisqu’ils sont parmi les plus nombreux à étudier en France avec un nombre de 30.521 contre 26.116 en 2017, selon les dernières données de Campus France.

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