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Les dépôts en devise des ménages augmentent de 13,5%

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Les dépôts en devise des ménages ont progressé de 13,55% entre décembre 2017 et septembre 2018 a révélé le gouverneur de la banque d’Algérie, Mohamed Loukal lors de sa présentation du rapport annuel de la BA portant sur les évolutions financières et monétaires du pays pour l’année 2018 à l’ANP.

Toutefois, le gouverneur n’a pas donné des détails sur le montant de ces dépôts, se limitant à se féliciter que les ménages commencent à épargner leurs devises.  Evoquant les dépôts à vue, Loukal a indiqué qu’ils ont augmenté de 8,8%,  alors que ceux de la poste ont connus une hausse de 14%. Par ailleurs, les dépôts à termes ont augmenté  à 9,4%, alors que l’intermédiation bancaire a haussé de 6% entre décembre 2017 et décembre de cette année. Ainsi, les dépôts bancaires ont attient les 10 905 Mds de dinars en septembres 2018, soutenu surtout par l’augmentation des dépôts issus des hydrocarbures qui ont augmenté de 11,5%, lors de cette année.

Le secteur public économique a contribué de 15,2% dans les dépôts, alors que la part de secteur privé et les ménages a atteint 7,1%. Les dépôts à vue, ont augmenté de 8,8% pour atteindre les 4 895 Mds de dinars et ils représentent 48,7% de la totalité des dépôts. Les dépôts à termes quant à eux ont étaient de 5 152 mds de dinars soit une hausse de  9,9%  par rapport à septembre 2017.

Par ailleurs, les dépôts sous garanties ont baissé de 16,2%, pour se situer à 858 mds de dinars en décembre 2018, a indiqué encore le gouverneur de la BA.

S’exprimant sur la masse monétaire en circulation, Loukal a signalé une baisse de la monnaie fiduciaire avec un taux de 30,8% décembre 2018, toutefois, il a rassuré qu’il reste une quantité importante de la monnaie fiduciaire, qui est prés de 5000 Mds de dinars. Cependant cela révèle qu’il existe  une partie de monnaie qui est thésaurisé de la part des opérateurs économiques et qui est estimé à 2000 mds de dinars ce qui exige une nouvelle stratégie de la part des banques pour capter cet épargne.

Dans ce sens, il a précisé que deux notes ont été adressées aux banques pour faciliter les procédures d’ouverture des comptes, et la levée de toutes les entraves administratives pour les dépôts ou les transferts soit en devise ou en dinars, toute en restant éveillé concernant les opérations douteuses.

Hausse des crédits à l’économie

Evoquant l’autre volet portant sur les crédits, le gouverneur de la Banque centrale a révélé qu’ils ont connu une hausse de 15,2%, entre décembre 2017 et celui de 2018. D’où ils sont passés de 4 692 milliards de dinars à 5403 mds de dinars en septembre 2018, notamment avec la mise en place de mécanisme du financement non-conventionnel.

D’une manière générale, le gouverneur a révélé que  les crédits à l’économie, ont augmenté de 10%. La structure de ces crédit montre que le secteur public sont passées de 48,55% fin décembre 2017 à 49,5% septembre  2018. Tandis que les crédits au secteur privé ont baissé de 51,14% à 50,50%, dont 7,6% aux ménages. Les crédits pour le secteur public ont augmenté de 11%, ce qui représente 4812 mds de dinars, alors que le secteur privé et ménage a augmenté de 7,7% pour s’établir à 4918 mds de dinars plus que les public

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