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Exportations : Djellab annonce une nouvelle feuille de route pour 2019

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Le gouvernement algérien poursuit ses efforts de diversification de l’économie, notamment à travers les exportations hors hydrocarbures. A cette fin, une rencontre nationale placée sous le thème « réussir les exportations pour diversifier les ressources » a été organisée ce mardi au Centre international de Conférences à Alger.

A ce propos, le ministre du Commerce, M. Saïd Djellab, a indiqué que « cette rencontre est l’occasion d’évoquer la nouvelle dynamique qui fera de l’année 2019 l’année d’une nouvelle stratégie nationale des exportations », précisant que «  plus de 300 entreprises ont pris part à cette rencontre qui est organisée après les différentes expositions dans 7 pays dans différentes régions du monde ».

Le ministre a souligné que la participation à ces différents événements avait pour objectif d’assurer « la promotion des produits algériens et la diversification de nos partenaires », rappelant au passage, « nous avons constaté sur les 7 déplacements  que le produit algérien est très apprécié d’un point de vue qualité et prix, et on est en train de faire connaître le produit algérien sur le marché international. Il y a une adhésion des secteurs, tels l’industrie, l’agriculture et les affaires étrangères et nous allons travailler dans le même objectif pour diversifier les exportations à partir de janvier 2019 ».

« Nous avons constaté également dans le cadre de cette dynamique une implication des opérateurs économique et il y a un regain de confiance », a-t-il souligné, précisant qu’ « à l’issue de la rencontre d’aujourd’hui, nous allons sortir avec une feuille de route qui englobe tous les axes pour réussir l’exportation des produits algériens, notamment en dehors des hydrocarbures », ce qui permettra, selon lui, « de garantir la pérennité des recettes ».

Dans ce sens, M. Djellab a indiqué qu’« on ne peut pas continuer à dépendre des hydrocarbures ». Et concernant cette feuille de route, il a affirmé que « toutes les conditions sont réunies, il reste des aspects réglementaires et organisationnels pour aller en 2019 vers une véritable stratégie de diversification des exportations ».

Interrogé sur l’appui financier pour les exportations, le ministre a indiqué que « nous allons faire un diagnostic sur le financement des exportations pour proposer des solutions adaptées », ajoutant « la logistique représente environ 30% du coût du produit. Elle est devenue aujourd’hui un facteur de compétitivité et avec une logistique développee, interconnectée et à moindre coût, on a un produit compétitif ».

Il a souligné que « la nouvelle feuille de route pour la promotion des exportations est l’affaire de tout le monde, pas seulement le ministère du Commerce qui reste fédérateur avec l’obligation de résultat à l’exportation », ajoutant « en 2019, nous avons tout un axe de travail avec le ministère des Affaires étrangères pour que nous ambassades soient le soutien de nos exportations. Les ambassadeurs ont donc un rôle important à jouer dans la promotion des exportations ».

Interrogé sur les produits refoulés, le ministre a affirmé qu’il avait demandé à tous ses services « d’identifier tous les laboratoires, publics ou privés, pour qu’ils soient à l’avenir au service des exportateurs ». Et d’ajouter « nous allons mettre en place un nouveau dispositif portant sur l’accréditation des laboratoires et leur agrément par le ministère du Commerce ».

Pour être un exportateur crédible, selon le ministre, il faut respecter quelques critères comme la qualité-prix, le timing et la disponibilité du produit. « Les marchés mondiaux et les réseaux de distribution n’attendent pas le surplus de production, car ils travaillent sur une programmation annuelle des commandes, ce qui exige une régularité et un timing », a-t-il précisé.

« Nous avons également demandé aux producteurs agricoles de s’organiser sous forme de coopératives pour avoir le volume de sorte à satisfaire la demande de la grande distribution européenne », a-t-il indiqué.  En s’organisant en coopérative, les producteurs auront le poids de la négociation avec leurs partenaires étrangers et assureront le volume de production nécessaire.

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