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Rapport de la cour des comptes : les députés se plaignent de la passivité de l’exécutif

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La mauvaise gestion, et les remarques récurrentes de la Cour des comptes sur les dépassements enregistrés et le gaspillage constaté dans les dépenses au sein des institutions et entreprises publiques a suscité l’indignation de certains députés qui portent la responsabilité à l’exécutif.

Ces critiques viennent non seulement de l’opposition mais aussi des partis de la majorité, à l’instar de député Slimane Saadaoui du FLN qui s’est demandé est ce que réellement le parlement possède la possibilité de contrôle sur les actions de l’exécutif, lors de son intervention ce matin aux débats sur le projet de la loi sur le règlement budgétaire, de l’année 2016, au sein de l’APN.

Selon lui, les réévaluations des projets qui se chiffrent à plusieurs centaines de milliards sont inacceptables ajoutant à cela les dépenses imprévues qui ne sont pas validés par le parlement et dont « nous n’avons aucun contrôle ».

Saadaoui, a indiqué que le manque d’intérêt que porte le gouvernement aux remarques de la Cour des comptes ou bien celle de la loi sur le règlement budgétaire est un signe de refus d’application ainsi que d’entamer des réformes dans la gestion de l’argent public. La député Fatma Saidi, du MSP a mis en cause la mauvaise gestion dans les différentes irrégularités constaté par la Cour des comptes. Selon elle, le déficit est lié à des raisons structurelles et non a cause de la baisse des revenus de l’Etat.

Pour sa part, le représentant du parti des travailleurs, Ramtane Taazibte,  a considéré que le problème est politique, puisque selon lui, ‘il n y a pas de volonté politique afin de résoudre et prendre en considération les remarques de la Cour des comptes. Taaazibet a indiqué que le rester à recouvrer de 5000 milliards de dinars est une preuve de ce manque de volonté, créant une injustice fiscale dans le pays ou les pauvres payent pour les riches ». Cette situation caractérisée, par « la corruption et les déséquilibres peuvent amener à des dépassement et réactions dans la société et aque seule le gouvernement assume les conséquances ».

Par ailleurs, le représentant du parti TAJ, Ben youcef Zaouani, a demandé à ce qu’il y ‘est plus de respect et de prise en considération des remarques de la Cour des comptes qui doit avoir plus de pouvoir et de moyens.

Pour rappel, la Cour des comptes, dans son rapport d’appréciation sur l’exercice de 2016, a émit des remarques accablantes portant sur le manque de rigueur et des irrégularités dans la gestion des dépenses publiques.

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