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Doing business : l’Algérie se classe à la 157 ème place

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L’Algérie a amélioré son score de neuf places dans le classement Doing Business 2018 de la Banque Mondiale, selon le nouveau rapport de l’institution financière internationale, publié mercredi à Washington. Avec un score de 49,65 points sur cent, l’économie algérienne s’est hissée à la 157ème place cette année après avoir été à la 166ème en 2017.

Le rapport de la BM qui évalue le cadre réglementaire s’appliquant aux PME dans 190 économies, examine notamment les conditions dans lesquelles les entreprises peuvent lancer leurs activités, avoir accès à l’électricité, au crédit ou payer leurs impôts.
L’amélioration dans le classement de l’Algérie s’explique en particulier par deux réformes menées en matière de commerce transfrontalier et d’accès à l’électricité. Selon la Banque Mondiale, l’Algérie s’est classée cette année à la 106ème place en matière de raccordement à l’électricité avec un score de 69,58 points sur cent.
L’économie algérienne a figuré également à la 76ème place dans le domaine de règlement de l’insolvabilité, la 112ème pour ce qui de l’exécution des contrats, la 129ème pour l’obtention de permis de construire et à la 150ème en matière de création d’entreprises.
L’Algérie et la Banque Mondiale avaient signé en 2014 un accord d’assistance technique visant à améliorer la position de l’Algérie dans ce classement. Dans le cadre de cet effort, le gouvernement avait également créé un comité dédié à l’amélioration du climat des affaires.
Il y a lieu de rappeler que le nouveau rapport de la BM intervient quelques mois après les révélations fracassantes de son ancien économiste en chef, Paul Romer, sur les « changements de méthodologie de ce classement qui ont été motivés par des considérations politiques ».
Il ressort de cet examen, publié en juillet dernier, que les changements dans les scores obtenus par les pays évalués font l’objet  » d’un suivi intensif de la part des médias nationaux et internationaux, souvent sans tenir compte des modifications apportées à la méthodologie et peuvent affecter de manière plausible les politiques nationales et même les élections « , a relevé l’audit.

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