Accueilla deuxProtection contre les inondations : plus de 200 milliards DA investis

Protection contre les inondations : plus de 200 milliards DA investis

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le ministre des Ressources en eau, M. Hocine Necib, a indiqué,aujourd’hui  lors de son passage à la Radio algérienne, que « depuis une vingtaine d’années, nous sommes dans un nouveau contexte météorologique » résultant du changement climatique et ses effets induits qui  se traduisent par une récurrence des précipitations.

M. Necib a rappelé que « nous avons réalisé prés de 600 projets, de plus de 200 milliards de dinars », ajoutant « environ 120 projets sont actuellement en cours de réalisation. Ces infrastructures, dans ce contexte de dérèglement climatique, fortement caractérisé par des pluies violentes, doivent être accompagnées par une série de mesures impliquant d’autres secteurs ».

Et d’ajouter « Nous avons heureusement engagé, depuis les années 2000, la construction de grands barrages et de retenues collinaires, cette chaîne d’ouvrage joue un rôle important dans la rétention des crues », a-t-il souligné, précisant que « nous avons élaboré une stratégie de lutte contre les inondations, en collaboration avec l’Union européenne, dont les mécanismes de mise en œuvre vont impliquer plusieurs secteurs ».

Par ailleurs, le ministre  a indiqué que « nous avons identifié un programme national, en relation avec le ministère de l’Intérieur, pour libérer les cours d’eau, dont le passage est obstrué par des constructions illicites et autres décharges publiques ».

Dans ce sens, M.Necib a rappelé que L’opération d’aménagement de l’oued El Harrach nous a permis d’éliminer près de 8000 habitats précaires, et  joue un rôle important et stratégique dans la protection de la capitale contre le phénomène des inondations ».

il a indiqué que  « plus de 50% des situations d’inondation dans les villes sont dues aux problèmes de  débordement d’oueds, parce qu’ils n’ont plus la capacité d’absorber l’écoulement normal des eaux », poursuivant « la construction dans des zones inondables rend également les villes vulnérables, il y a des insuffisances dans les structures d’assainissement et de collecte des eaux et une insuffisance dans le système d’alerte ».

Le ministre a rappelé que « le mérite de cette nouvelle stratégie, qui sera présentée le 25 octobre, est le diagnostic fait à travers les 689 sites identifiés. La stratégie a recensé les zones potentiellement inondables et des études ont été également faites pour apprécier le niveau de vulnérabilité de chaque site ».

Il a ajouté que « cette stratégie pose les enjeux en termes de protection de vies humaines, la réduction des dégâts matériels, la réduction des coûts de remise en l’état et le retour rapide à la normale. Elle consiste en la mise en place de systèmes d’alerte .

Il a expliqué que le bassin méditerranéen est exposé à cet aléa naturel et les pouvoirs publics ont engagé des programmes d’investissement dans des infrastructures de nature à assurer la protection des villes, « jusqu’à  une certaine proportion ».

Ceci étant, malgré les investissements consentis pour protéger les villes algériennes contre le phénomène des inondations, les dernières précipitations qui se sont abattues sur différentes régions du pays remettent en question l’action des pouvoirs publics et montrent les dégâts importants aux biens matériels, mais aussi les pertes humaines.

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