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L’Algérie se prépare à lancer une épargne publique internationale

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L’Algérie ainsi que quatre autres pays africains devraient solliciter l’épargne publique internationale, via l’émission des obligations islamiques (sukuks) au cours du deuxième semestre de l’année, a rapporté l’agence Ecofin, qui cite un rapport publié par l’Agence de notation Moody’s.

Le Kenya, le Maroc, le Ghana, la Tunisie et l’Algérie, ont signalé leurs projets d’émission de sukuks, et sont attendus sur le marché au cours des mois prochains. L’objectif de cette émission est de mobiliser des ressources alternatives, susceptibles de les appuyer dans certains projets d’infrastructures.

Cette opération qui est une première pour l’Algérie ainsi que plusieurs autres pays, sera une occasion de lever des fonds afin de soutenir des projets d’investissements. Le gouvernement algérien prévoit dans ce sens de lancer des produits bancaires islamiques pour capter le maximum de l’épargne thésaurisée qui est estimé à plus de 2000 milliards de dinars. Toutefois, le lancement tarde à venir et les potentiels épargnants patientent encore pour pouvoir bancariser leur argent.

Moody’s estime que, malgré un volume d’émissions en baisse au cours du premier semestre, le volume global des ressources mobilisées via les obligations islamiques devrait se rapprocher du niveau de 2017, entre 90 et 100 milliards de dollars.

Ce mécanisme devrait en effet offrir une alternative aux pays concernés, dans un contexte international où la guerre commerciale lancée par l’Amérique de Trump, les bon chiffres de l’économie américaine, la suspension de l’offre publique initiale du géant saoudien Aramco, le renforcement du pouvoir présidentiel en Turquie et le risque de relèvement des taux par la banque centrale des Etats-Unis ont provoqué une fuite massive de capitaux dans les marchés émergent.

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