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Hadj Taher Boulenouar demande un contrôle accru de l’activité de transport des produits alimentaires

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Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), Hadj Taher Boulenouar, s’est félicité hier des décisions du ministère du Commerce concernant l’interdiction de vendre des produits alimentaires sur les trottoirs et l’imposition de gants à tous les travailleurs des fast-foods, selon le quotidien El Massa.

Il a souligné que ces mesures ont vocation a réguler le marché et à protéger les consommateurs, « à condition que cette mesure soit généralisée aux transporteurs et aux fabricants dans le sens où tous les produits alimentaires sont transportés dans des camions qui ne sont pas équipés de moyens de conservation et de refroidissement, ce qui les expose à des dommages avant qu’ils n’atteignent le consommateur ».

M. Boulenouar a appelé le ministère du Commerce,  à une interdiction générale de la vente de produits alimentaires sur tous les marchés parallèles. « Il est déraisonnable d’imposer cette mesure aux commerçants régularisés et de laisser des marchés parallèles remplis de produits alimentaires vendus sur les trottoirs».

Évoquant l’épidémie du choléra et les risques de contamination, M. Boulenouar a souligné « la nécessité de revoir les surfaces des magasins situés au cœur des quartiers qui ne dépassent généralement pas 25 mètres carrés pour couvrir les demandes des citoyens », selon la même source.  Il a également rappelé la nécessité d’organiser les activités de transport et de stockage, car la principale cause de la contamination des aliments est liée aux conditions de transport et de conservation des aliments lorsqu’ils quittent les usines.

M. Boulenouar a déclaré que les boissons gazeuses et les jus, le pain et les produits laitiers sont souvent transportés sur de longues distances par camions non équipés, ce qui les rendent impropres à la consommation, d’où la nécessité d’imposer des procédures strictes et dissuasives aux fabricants ».

M. Boulenouar estime que la majorité des commerçants actifs dans le secteur des services, tels que les boucheries et les boulangeries, ne disposent pas des compétences nécessaires pour améliorer la qualité des services offerts aux clients, ce qui a conduit l’association à conclure un accord avec le ministère de la formation professionnelle, selon le même média.

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