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Épidémie du choléra : 49 cas confirmés et 147 suspectés

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Le Ministre de la santé Mokhtar Hasbellaoui, s’est exprimé ce dimanche 26 août 2018 à propos de l’épidémie de choléra en annonçant «49 cas confirmés atteints de choléra et 147 autres suspectés».

Le Ministre a ajouté que «durant les dernières 24h 10 cas ont été enregistrés». Pour rappel, jusqu’à hier, en tout, 46 cas ont été confirmés et 139 cas suspectés.

«Le gouvernement a mobilisé tous les moyens nécessaires pour la prévention et guérir cette maladie», a-t-il assuré. En faisant savoir qu’une cellule de crise a été mise en place au niveau de son département.

S’exprimant en conférence de presse tenue au siège de la wilaya de Blida, Hasbellaoui a indiqué que la pollution des sources d’eau est la première cause de la réapparition et de la propagation de l’épidémie.

A ce propos, le Ministre a fait savoir que «les services de wilayas chargés de l’inspection de sources éventuelles de contamination, ont prélevé jusqu’à maintenant, 38 sources au niveau des wilayas d’Alger, Blida, Bouira et Tipaza». Ajoutant qu’une seule source, celle Sidi El Kebir dans la commune de Hamr El Ain (Tipaza), identifiée comme étant contaminée du vibrion cholérique.

Mais, selon M. Hasbellaoui, cette bactérie n’est pas la seule qui cause la diarrhée. «Il y a ce que l’on appelle les vibrions cholériformes», une bactérie qui, selon lui «ressemble au choléra, et que nous avons trouvé dans les sources que nous avons prélevées, dont 71% d’entre elles sont contaminées par cette bactérie, qui cause également la gastro-entérite, mais pas grave que celle causée par le choléra, mais, dangereuses pour les sujets dont la santé est fragiles», a-t-il expliqué.

Hasbellaoui a reconnu que «la mise en évidence du vibrion cholérique dans l’eau est plus difficile».

Concernant l’eau de robinet, le Ministre de la santé a affirmé qu’elle est parfaitement potable, ne présente aucun danger sur la santé publique.

En outre, il a tenu a précisé que les chiffres avancés par son département son vrais. Ajoutant à propos du retard pris dans la communication sur la maladie, qu’il est dû à l’attente des résultats des analyses effectuées.

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