AccueilAfriqueLe prochain Nobel d’Economie 2018 sera-t-il africain? Ce n’est pas impossible

Le prochain Nobel d’Economie 2018 sera-t-il africain? Ce n’est pas impossible

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L’économiste togolais Samuel Mathey, promoteur du concept « Entreprendre à Zéro Franc » (EZF) est en lice pour décrocher ce prix. En effet, selon des sources proches de cet entrepreneur établi en Côte-d’Ivoire, celui-ci a introduit son dossier de candidature au Comité Nobel, plus exactement à Madame Tuula Elf.

S’il décroche ce prix, il fera flotter le drapeau togolais sur le toit de l’intelligentsia mondiale dans les domaines de la science et de l’innovation économiques.

Les informations indiquent que celui-ci a développé le concept EZF dans une quinzaine de pays sur le continent africain et a déjà formé  plus de cent mille (100 000) jeunes et femmes à ce modèle dans quatre langues à savoir le français, l’anglais, le portugais et l’arabe. Entre autres pays touchés, il y a le Ghana, la RDC, le Mali, Madagascar, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Niger, le Cap-Vert, le Benin, le Sénégal, le Liberia, le Nigeria, l’Angola et le Togo. L’objectif affiché par celui-ci est de mettre les jeunes Africains à l’abri de la tentation de rallier l’Occident et de viser un « Eldorado » imaginaire au péril de leurs vies.

I comme Innovations : Selon Dr Samuel Mathey, « 35.3 » et « EZF » constituent la panacée à la problématique de l’emploi des jeunes en Afrique. « L’initiative 35.3 est née d’un constat très simple. Aujourd’hui, les États africains n’ont pas véritablement de solutions pour l’emploi des jeunes. La solution d’excellence qui apparait pour les États, c’est l’entrepreneuriat ou l’auto-emploi. Par exemple, la Côte d’Ivoire produit près de 10 000 étudiants en fin de cycle chaque année dans les universités, sans compter les grandes écoles et les gens qui sont en chômage technique, etc. Véritablement, l’emploi apparaît comme l’un des problèmes clés des États Africains. On nous dit également que d’ici à 2050, on aura plus d’un milliard de jeunes à travers l’Afrique. Au niveau de notre Fondation, nous avons fait des études qui corroborent d’autres études qui démontrent que les trois problèmes majeurs qui empêchent les jeunes d’entreprendre, c’est premièrement, l’accès aux fonds et à l’investissement ; deuxièmement, la fiscalité et les impôts ; et troisièmement, l’accès aux contrats et aux marchés », détaille-t-il sur le site d’informations, www.afrikatech.com/fr.

S comme Synergie d’actions : Pour vulgariser la technique EZF (Entreprendre à partir de Zéro franc), l’aspirant prix Nobel de l’Economie a organisé en faveur de sa cible, une série de formations sur comment démarrer son entreprise, même sans financement. « Pour résoudre le problème de l’accès aux marchés, nous avons mis en place le « matching ». C’est-à-dire qu’aujourd’hui, nous avons une base de données, où on met en contact le jeune Ivoirien avec le jeune Sénégalais ou le jeune Sud-Africain qui crée une entreprise pour qu’ils forment un genre de holding et puissent compétir avec des entreprises plus consistantes. Parce que le grand handicap pour les jeunes dans l’accès aux marchés, c’est le fait qu’on leur reproche de ne pas avoir d’expériences », soutient-il.

P comme un parcours académique et professionnel des plus brillants : Dr Samuel Mathey a des atouts à faire valoir, à l’appui de ses prétentions. Tant sur le plan académique qu’au cours de son parcours professionnel. Après son Master décroché en France, l’économiste togolais a été le premier étudiant à obtenir un titre de Docteur en Amérique suite à une évaluation via Skype. Docteur en économie,  il a donné des cours aux Etats Unis, et collaboré avec de grands cabinets de conseil, d’audit et d’expertise comptable (notamment KPMG et PwC). Il a également été consultant pour Sinoconnect, l’un des instruments stratégiques de l’action économique de la Chine aux Etats-Unis et au travers duquel la Chine sélectionne les start-up américaines de secteurs-clés où elle n’hésite pas à prendre des actions.

 Il a, par la suite, quitté l’Université de Nancy où il était professeur pour rentrer en Afrique et créer les concepts EZF et FADEDE (Fondation africaine pour l’entrepreneuriat et le développement économique). Il collabore avec la Banque africaine de développement et avec des gouvernements africains. Il fut membre de plusieurs associations, notamment le Black MBA Association, puissante organisation regroupant l’intelligentsia du business noir américain. Il est le président fondateur de la Fondation pour l’Entrepreneuriat en Afrique, une initiative qui fait la promotion du concept de son dernier ouvrage sur l’Entrepreneuriat à Zéro Franc (EZF)

Ecofin

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