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L’entreprise actualisée : de la théorie à la pratique

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Cette contribution est signée : *Marcel JB Tardif.

 

Contextualiser pour actualiser :

L’entreprise actualisée est celle parfaitement adaptée aux conditions de son marché de référence. Et les conditions en question seront celles qu’imposera la demande-clients médiatisée par l’offre alternative de ses concurrentes de marché. En somme, l’entreprise performante, celle qui optimisera sa mission-marché, doit d’abord contextualiser son activité et ses affaires par rapport au marché qu’elle visera, avant de tenter d’actualiser sa réponse en vue de satisfaire la demande réelle qui lui sera adressée. Et l’actualisation de sa réponse passera par des modes, méthodes  et pratiques  de gestion améliorée de ses capacités, potentialités et opportunités propres. En somme, l’exercice d’alignement de l’offre-marché de l’entreprise se déroulera en deux temps distincts: 1) l’induction; 2) la déduction. L’induction concernera l’analyse des faits-marché et l’assimilation pour soi (l’entreprise) de ceux-là. La déduction concernera la mise en œuvre des décisions et des actes de réponse aux faits-marché, en vue de positionner l’entreprise convenablement sur son marché d’offre.

L’intelligence et la communication :

L’analyse des faits-marché, c’est l’inventaire, la classification et l’appariement des données liées à la demande comme à l’offre courante dans le marché. En somme, l’entreprise doit connaître son marché avant de l’aborder par l’offre de biens ou services propres. Ce qui lui imposera de comprendre les tenants et aboutissants de la demande exprimée et latente à satisfaire. L’intelligence est donc la première étape du processus global d’actualisation de l’activité et des affaires de l’entreprise. La communication consiste à partager, avec les acteurs-preneurs à l’activité et aux affaires de l’entreprise, les données d’analyse et les conclusions tirées de l’étude du marché et de l’observation des concurrentes d’offre dans celui-ci. Ce qui imposera des échanges riches, fréquents et profitables entre les personnes concernées. En somme, il faudra à l’entreprise coordonner le savoir, le savoir-faire et le savoir-être des intervenants éventuels sur son activité et sur ses affaires, avant de commencer à répondre effectivement à la demande-clients.

 

Les deux phases de l’induction forment ensemble le fond de planification de l’activité et des affaires de l’entreprise. Et l’induction, comprise de la sorte, résulte en démarche de théorisation du marché, de même que de l’activité et des affaires propres à l’entreprise. En somme, l’entreprise, qui se veut concurrentielle, se forme un jugement propre sur son état d’être, d’avoir et d’agir dans le marché, en fonction de ce qu’elle y observera et imaginera pouvoir en tirer. C’est la théorie de l’identité propre , celle qui veut que l’entreprise développe, par la connaissance d’elle-même et de son milieu d’intervention, une personnalité unique d’offrant-marché. Une présence-marché qui la différenciera suffisamment des autres, pour qu’elle soit préférée des autres offrants par les clients.

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