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Sidi Said critique de nouveau le FMI

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Le Secrétaire Général de l’Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said, a critiqué, ce mercredi 25 juillet 2018, les rapports d’institutions et organisations internationales critiquant l’Algérie, notamment, le dernier rapport du Fond Monétaire International (FMI), qui a dressé un tableau noir des perspectives de l’économie algérienne.

Pour Sidi Said, tous ces rapports critiques qui fusent quand il s’agit de l’Algérie, ce sont l’œuvre d’officines étrangères contre notre pays. «Avec toutes ces attaques frontales extérieures que dirigent des officines étrangères contre l’Algérie, on ne peut que constater que les hostilités sont féroces. Aujourd’hui, c’en est trop», a-t-il déclaré dans un entretien accordé au journal «Le Quotidien D’Oran», paru dans son édition de ce mercredi.

Le SG de l’UGTA, après, rappelons-le, avoir fustigé ouvertement le weekend dernier le FMI, en déclarant que cette institution «n’a aucune crédibilité», il est revenu à la charge, en qualifiant de «bizarre» l’attitude du FMI. «Ce qui est bizarre, c’est quand le FMI est chez nous, il est ébahi par ce qui se fait et affirme que ce sont des exemples concrets rassurants. Mais il ne fait, jamais, allusion à tout cela dans ses rapports». Et d’ajouter «je crois que le FMI cherche à casser des dynamiques nationales pour enclencher la sienne et placer le pays entre ses griffes».

Pour Sidi Said, l’une des raisons qui fait réagir le FMI à l’égard de l’Algérie, c’est «la diminution des importations décidée par le gouvernement, qui pour lui, pénalise les sociétés occidentales».

«Quand le FMI recommande aujourd’hui à l’Algérie de supprimer les subventions publiques, augmenter le prix du pain, le lait, ne plus attribuer de logement social, cela veut dire qu’il y a un schéma d’officines auquel il obéit pour déstabiliser le pays», a soutenu Sidi Said, qui a rappelé, la dimension sociale de l’Etat est un des fondamentaux de la déclaration du 1er  Novembre 1954.

Selon le SG de la centrale syndicale, il n’a jamais été question de suppression des subventions, dont la réforme est prévue à partir de 2019. «Le gouvernement n’a jamais parlé de leur suppression», a-t-il indiqué, estimant que «la problématique nécessite un débat national. Il faut trouver des passerelles pour que cette dimension sociale ne souffre pas. Il est nécessaire qu’on en discute entre nous tous. Le FMI ne doit pas la reprendre à son compte pour nous donner des leçons».

Sur le recours du Gouvernement au financement non conventionnel, Sidi Said a déclaré que ce n’est pas problème du FMI. «Nous savons qu’il veut que l’Algérie renoue avec l’emprunt international. Il veut qu’on fasse le bonheur des pays qui le commandent en nous poussant à nous endetter auprès d’eux. Le paiement de la dette extérieure décidée par le président de la République leur a fait très mal. Pour eux, toute décision souveraine d’un pays qui ne cadre pas avec leur diktat est considérée comme non contributive à l’économie», a-t-il expliqué.

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