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Mme Hadayet Mazouz, Senior Manager chez Deloitte Algérie, « à peine 1 % des entreprises ont intégré le e-commerce dans leurs systèmes d’information »

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Première en son genre. L’étude réalisée par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte sur la maturité digitale des entreprises en Afrique, fait ressortir que l’Algérie est classée à la cinquième position, derrière la Tunisie (04) et le Maroc (01).

L’étude a touché plus de 400 entreprises, réparties sur 7 pays africains. Le cabinet a ciblé des entreprises de toutes tailles et dans de multiples secteurs d’activités.  Le but de ce baromètre est « d’évaluer la maturité digitale des organisations africaines afin de pouvoir estimer la sensibilité de ces dernières aux nouvelles tendances du Digital qui les impactent tant au niveau de leurs orientations stratégiques, leurs organisations que leurs modèles opérationnels », a expliqué Mme. HadayetMazouz, Senior Manager au sein de Deloitte Algérie, a expliqué dans un entretien accordé au magazine spécialisé N’tic.  

Pour estimer la maturité digitale des entreprises, le baromètre s’est basé sur cinq axes majeurs : stratégie et leadership, engagement client, organisation et talents, produits et services et opérations digitalisées.

Mme. Mazouz a indiqué que « plus de 73% des organisations interrogées ont une bonne compréhension des enjeux d’évolution des compétences de leurs employés à l’ère du digital. Toutefois, seulement 17% des répondants interrogés pensent que leur entreprise leur offre les moyens et les opportunités pour développer des compétences digitales », selon la même source.

Interrogée surles points faibles de l’Algérie en matière de transformation digitale, Mme Mazouz a souligné que « la plupart des entreprises et organisations algériennes interrogées bénéficient d’une visibilité globale sur Internet, cependant elles accusent un retard en termes d’intégration des solutions issues de la transformation digitale », expliquant que « ce retard est particulièrement visible à travers le manque de mesure d’adoption de solutions digitales qui permettent d’offrir des services en ligne, tel que la réservation et la commande en ligne, qui conditionnent le développement du e-commerce ».

Selon Mme Mazouz, « à peine 1 % des entreprises ont intégrés le e-commerce dans leurs systèmes d’information. Une grande majorité des entreprises participantes ne disposent pas d’un système d’information pour analyser les comportements de leurs clients ».

L’étude a aussi mis en lumière « le faible recours aux technologies digitales pour l’optimisation et le contrôle des processus opérationnels ».

S’agissant des principaux enjeux de la transformation digitale des entreprises algériennes, Mme Mazouz a souligné qu’ « une grande partie des organisations interrogées pensent que la performance et l’efficacité opérationnelle en matière d’amélioration continue des procédés de production et de réduction des coûts, présentent le principal facteur de transformation digitale quel que soit le secteur d’activité ».

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