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Indice de développement de l’E-Gouvernement de l’ONU : L’Algérie améliore son classement de 20 places et se classe 130ème

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L’Algérie a amélioré son classement de 20 places dans le domaine de l’administration électronique, selon la dernière édition de l’enquête bisannuelle de l’Organisation des Nations Unies sur l’indice de développement l’E-Gouvernement en 2018 dans le monde, publié jeudi 19 juillet.

Ainsi, l’Algérie, avec un score de 0.4227, inférieur au score moyen de l’indice de 0.55 a été classée à la 130ème place sur 193 pays, et fait mieux par rapport à la précédente enquête de 2016, qui l’avait classé à la 150ème place. Au niveau africain, l’Algérie est classée 14ème sur 54 pays.

D’après l’enquête, en Afrique, seuls 4 pays sur 54 en obtiennent un score supérieur à l’EGDI (E-Gouvernement Data Index) moyen de 0,55, dont l’île Maurice premier en Afrique (66ème mondial) avec un score de 0.6678, suivi de l’Afrique du Sud (68ème mondial/0.6618), la Tunisie troisième en Afrique et (80ème/0.6254), et les Seychelles quatrième (83ème/0.6163).

Tandis que, selon la même enquête 14 pays africains ont un score EGDI très inférieur à 0,25. «Ces pays ont également un faible revenu et sont susceptibles de rencontrer des difficultés pour allouer les ressources nécessaires au développement de l’administration en ligne», note la même source.

L’étude relève que «la disparité dans le niveau de développement de l’administration électronique est également assez élevée parmi les pays d’Afrique et d’Océanie». Précisant qu’à titre d’exemple que «l’Australie et la Nouvelle-Zélande sont les deux seuls pays d’Océanie à atteindre respectivement 0,9053 et 0,8806. Les scores des 12 autres pays se situent entre 0,2787 et 0,5348, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 0,55».

Selon la même source «en règle générale, il existe une corrélation positive entre le niveau de revenu du pays et son classement en matière d’administration électronique.Les pays à revenu élevé ont des scores EGDI très élevés ou élevés. Ce n’est pas universel, cependant. Vingt-deux pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et 39 pays à revenu moyen inférieur ont des scores EGDI inférieurs à la moyenne mondiale de l’EGDI et 10 pays du groupe des pays à revenu moyen inférieur ont des scores supérieurs à la moyenne mondiale. En revanche, les pays à faible revenu restent à la traîne en raison du niveau relativement faible de développement de toutes les composantes de l’indice».

Concernant la tête de ce classement, elle est dominée par le Danemark premier au niveau mondial, avec un score de 0.9150 point, suivi de l’Australie en deuxième position (0.9053), et en troisième place est revenue à la Corée du Sud (0.9010).

La sept dernières place du classement sont occupées par les pays africains, dont la Somalie à la dernière place (193ème), avec un score très faible de 0.0556, le Niger 192ème (0.1095), le Soudan du Sud 191ème (0.1214), le Tchad 190ème (0.1257), l’Erythrée 189ème (0.1337), la République Centre Afrique 188ème (0.1584), et la Guinée Bissau 187ème (0.1887).  

Les pays européens dirigent le développement de l’E-Gouvernement

L’enquête des Nations Unies observe que «les pays européens dirigent le développement de l’administration électronique à l’échelle mondiale; les Amériques et l’Asie se partagent un niveau presque égal dans les indices de haut et moyen e-gouvernement, et de nombreux pays africains continuent de lutter pour améliorer leur statut de gouvernement électronique». Et cela est vérifié par le fait que les «huit (8) des 11 nouveaux pays qui ont rejoint le groupe très performant en 2018 viennent d’Europe (Biélorussie, Grèce, Liechtenstein, Malte, Monaco, Pologne, Portugal et Fédération de Russie) et deux viennent d’Asie (Chypre et Kazakhstan)».

Pour les Amériques et l’Asie, l’enquête relève que «les progrès dans le développement de l’administration électronique dans les Amériques et en Asie sont certes lents mais visibles. Deux tiers des pays d’Asie (31 sur 47) et près de la moitié des pays d’Amérique (15 sur 35) ont un score EGDI supérieur à la moyenne mondiale de 0,55».

De plus en plus de pays offrent des services en ligne

Selon la même étude «les 193 États Membres des Nations Unies disposent de portails nationaux et de systèmes dorsaux pour automatiser les principales tâches administratives et 140 fournissent au moins un service transactionnel en ligne». Elle précise que «la tendance à l’amélioration des services de transactions en ligne est forte et constante dans toutes les catégories évaluées, les trois services les plus utilisés étant le paiement pour les services publics (140 pays), l’impôt sur le revenu (139 pays) et l’enregistrement de nouvelles affaires (126 pays)».

«De plus en plus de pays offrent des services en ligne ciblant les groupes les plus vulnérables. Du point de vue régional, l’Europe continue d’être à la pointe de la prestation de services en ligne pour tous les groupes vulnérables atteignant une couverture presque universelle dans la région ou plus de 80% de tous les pays européens», ajoute-t-on de même source.

L’enquête précise que «le nombre de pays fournissant des services en ligne utilisant des courriels, des mises à jour de flux RSS / SMS, des applications mobiles et des formulaires téléchargeables a augmenté dans tous les secteurs. Par exemple, jusqu’à 176 pays fournissent des informations archivées en ligne contre 154 en 2016».

A noter que, l’enquête des Nations Unies sur l’administration électronique 2018 (E-Gouvernement), vise à «engager le gouvernement électronique à l’appui de la transformation vers des sociétés durables et résilientes».

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