Accueilla deuxAppui à l’Enseignement supérieur : l’UE alloue 1,6 millions d’euro

Appui à l’Enseignement supérieur : l’UE alloue 1,6 millions d’euro

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L’Union Européenne annonce le lancement d’un projet de jumelage intitulé : Appui au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour le renforcement des compétences pédagogiques des enseignants chercheurs et des capacités de gouvernance des gestionnaires. Ce projet entre dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association Algérie-Union européenne.

Le projet vise à offrir une formation supérieure de qualité de façon à contribuer au développement de l’économie algérienne et favoriser la création d’un espace compétitif à l’échelle mondialisée de l’économie de la connaissance.

L’objectif étant également de renforcer les capacités du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) dans la diversification des offres de formation; l’adaptation des méthodes pédagogiques à l’approche par compétence et la gouvernance des établissements.

La durée maximale du projet est de 30 mois alors que le montant global disponible pour cet appel à propositions est de 1600 000,00 € (un million six cents mille d’euros).

Le programme d’appui à la politique sectorielle de l’enseignement supérieur (PAPS ESRS) en partenariat UE/MESRS qui a démarré en 2010 et s’est achevé en 2015 a permis de prendre en charge plusieurs aspects liés à l’amélioration des formations et notamment sur l’assurance qualité, le système d’information, l’appui au renforcement des compétences RH, et la mise en œuvre de l’école doctorale.

En revanche, précise l’UE, la formation de formateurs en ingénierie pédagogique qui est centrale dans le système LMD, prévue au résultat 5 du PAPS, les objectifs n’ont été atteints que partiellement en raison de nombreuses difficultés liées pour les unes, à la programmation des activités (la formation a eu lieu en fin de programme, au mois de juin, période trop chargée pour les enseignants en fin d’année universitaire pour se libérer complètement); pour les autres, au choix des profils des formateurs (Il n’y a pas eu de critères pour le choix des profils des personnes appelées à devenir des formateurs (faute de temps, de conception,..).

De ce fait, la généralisation des méthodes et des outils à l’ensemble des établissements (106) n’a pas pu se faire (seulement 12 relais référents devaient assurer cette généralisation).

Par conséquent, un appui complémentaire s’avère nécessaire, notamment par l’apport d’un complément de formation afin d’aider à la généralisation de la méthodologie pédagogique aux responsables pédagogiques de la totalité des établissements et d’une mise à jour des 12 relais référents qui reste largement recommandée et un plan d’action pour lancer la généralisation de la formation des formateurs.  

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