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Ahmed Ouyahia défend son bilan

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A l’occasion de la 5è session du Conseil national du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a défendu son bilan depuis sa nomination au poste de premier ministre. Il a passé en revue les décisions phares de son gouvernement. Troquant sa casquette de premier ministre contre celle du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia s’est attelé à un exercice très périlleux sur l’état du pays.

En effet, Ahmed Ouyahia a brossé un tableau plus que reluisant de la situation économique du pays, et ce malgré la baisse des prix du pétrole, laissant entendre au passage que cet état de « grâce » dont jouit le pays est dû à son action.

Le premier ministre a indiqué que l’Etat a décidé de redynamiser plusieurs complexes industriels, à l’image du complexe sidérurgique d’El Hadjar, en rappelant le de rééchelonnement de la dette du complexe.

Combien de pays du sud de la planète ou même du nord, peuvent distribuer 50.000 logements en quelques journées, comme vient de le faire l’Algérie?Combien de pays dépendant des hydrocarbures ont pu résister à la grave chute des prix du pétrole comme l’a fait l’Algérie, sans recourir à l’endettement extérieur et sans voir reculer la croissance économique?s’est-il interrogé.

L’année dernière, l’Etat a pris la décision de recourir au financement non conventionnel qui permet au Trésor public de s’endetter auprès de la Banque d’Algérie. A ce propos, le premier ministre Ahmed Ouyahia a balayé d’un revers de la main les critiques dont a fait l’objet le financement non conventionnel, notamment le risque inflationniste.

« Dix mois plus tard, nous constatons que l’Etat a payé près de 1.000 milliards de dinars aux  entreprises publiques et privées qui détenaient des créances. Nous avons également constaté la relance du programme d’investissement public, le dégel de certains programmes ou projets,  le maintien des politiques sociales du pays, bien que le déficit du Trésor public s’élève à environ 2.000 milliards de dinars », a-t-il souligné.

Preuve s’il en faut que l’Etat à veiller à la pérennité des politiques sociales, Ahmed Ouyahia a précisé que le versement des retraites n’a pas été interrompu, bien que la dette de la Caisse nationale des Retraites avoisine les 1.000 milliards de dinars.

Poursuivant dans son exercice favori, Ahmed Ouyahia a souligné que nous avons aussi constaté que l’inflation n’est pas à deux chiffres,mais bien au contraire, elle a reculé pour s’établir à près de 4,5%, alors qu’elle était à la fin de l’année 2017 de 6%.

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