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Produits agricoles refoulés : Le président de l’UNIA pointe du doigt les opérateurs qui commercialisent les pesticides

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Le président de l’Union nationale des ingénieurs agronomes (UNIA), Yahia Zane, est revenu sur l’affaire du refoulement des produits agricoles refoulés du Canada et de la Russie, en pointant du doigt certains opérateurs agréés pour commercialiser les pesticides utilisés dans l’agriculture, qui n’ont, selon lui, rien avoir avec le secteur agricole.

Dans toute cette affaire, Yahia Zane a soulevé la problématique des agréments octroyés certains opérateurs qui commercialisent les pesticides, qui ne répondent à aucun critère. Soulevant également, l’absence de loi stricte régissant ce créneau. Le même responsable a souligné que cela «n’aide en aucune manière l’orientation des agriculteurs quant à l’utilisation des pesticides correctement».

Dans ce sens, il a signalé l’urgence de l’élaboration d’un cahier des charges très stricte pour, l’attribution des agréments de commercialisation des pesticides uniquement aux gens spécialisés dans la protection des végétaux et des produits agricoles. «La problématique qui se pose, c’est qu’il y a des parties qui font du business avec ces produits et nuisent à l’image de l’Algérie pour le gain rapide».

Concernant la problématique de sur-usage de pesticides dans l’agriculture, le Président de l’UNIA a affirmé hier (mardi), dans une déclaration au quotidien arabophone Echourouk, que «le problème n’est pas dans l’utilisation d’un taux bien déterminé de pesticides», sachant que, d’après lui «la plupart des pays utilisent ces produits, et que, l’Algérie est classée parmi les pays utilisant le moins de pesticides dans la région nord-africaine et Europe». A ce propos, Yahia Zane a expliqué que «c’est la mauvaise utilisation de ces pesticides, notamment, sur les produits agricoles destinés à l’exportation, faisant que, les agriculteurs et exportateurs font face aux mesures très strictes imposées par les pays destinataires de ces produits, particulièrement, le marché Européenne».

Ainsi, le même responsable a rejeté les allégations du Ministère de l’agriculture disant qu’«une campagne déstabilisation est menée contre l’Algérie par le refoulement de ces produits agricoles», en ajoutant que «les pays voisins comme la Tunisie et le Maroc exportent des quantités importantes de produits agricoles sans qu’ils soient confrontés à des problèmes comme ceux auxquels font face les agriculteurs algériens».

Union Nationale des Ingénieurs agricole algérien a révélé que les paysans algériens moins largement utilisé des pesticides par rapport à plusieurs pays, alors attribué le brouhaha sur les rendements des produits agricoles locaux, principalement liés à la mauvaise utilisation de ces matériaux, ainsi que l’octroi de l’adoption de la vente de personnes ont rien à voir avec l’agriculture.

Sur le plan technique, Techniquement, le représentant des ingénieurs agronomes, a expliqué que «la conscience de certains agriculteursne les empêche pas de jouer avec la santé des consommateurs, en ne prenant pas en compte les conditions d’utilisation des pesticides, et en particulier, en ce qui concerne la durée qui sépare l’utilisation du pesticide dans la dernière étape de la maturité du produit et la récolte». En précisant que «certains produits nécessitent au moins 15 jours pour que l’agriculteur effectue la récolte», mais, selon Yahia Zane«la cupidité de certains agriculteurs les pousse à accélérer la récolte, ce qui est considéré comme une mauvaise utilisation des pesticides et peut nuire à la santé des consommateurs».

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