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Assemblage automobile : le retour prochain de la TVA, et la crainte d’une augmentation des prix, relancent les ventes

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Depuis l’annonce d’une augmentation prochaine des prix, avoisinant les 500 000 dinars, suite à l’annulation de l’exonération de TVA, et devant les alléchantes remises, et possibilités de financement par crédit bancaire, les marchés d’occasion, et les showrooms, ne désemplissent pas.

A cet effet, la fin de l’exonération de la TVA pour les assembleurs automobile, issue de l’article 06 de la loi de finances complémentaire, présentée hier devant l’APN, semble avoir soulevé l’ire des députés, qui d’ailleurs, se sont farouchement opposé, en grand nombre  à son passage. Ils estiment, qu’instaurer du jour au lendemain un TVA de 19% aux operateurs, va automatiquement impacté les prix des voitures, alors qu’elles sont déjà hors prix

Ces derniers ont argumenté leurs propos par la cherté des prix qu’affichent  ces operateurs, sur les voitures fabriqués en Algérie. Ils demandent, a cet effet, au gouvernement de diligenter une enquête sur les marges bénéficiaires appliquées.

Une réaction qui rajoute un nouvel épisode au feuilleton de l’Assemblage automobile en Algerie. Du fait que sur le terrain, les choses ne sont plus les mêmes. Les consommateurs n’ont pas pu résister longtemps à la tentation d’acquérir un nouveau véhicule. L’activité du marché automobile repart, de plus belle.

A ce sujet tous les concessionnaires le confirment. Les ventes ont explosées durant les derniers jours du Ramdhan. Il va sans dire que la campagne de boycott contre l’achat des voitures « made in bladi » semble, après avoir tenu plusieurs mois, s’estomper, et perdre considérablement de son effet.

Pour les observateurs, le consommateur est entrain de céder à un  ignoble chantage, qui consiste tout simplement à l’obliger à craquer sa tirelire pour acquérir un véhicule au prix fort, au risque de le payer plus cher dans quelques mois, ou renoncer définitivement à son achat.

Pour le consommateur, les propositions des operateurs, sont vraiment intéressantes et méritent d’être étudiées « au rythme au vont les choses, je n’achèterais jamais de voitures. Je préfère saisir l’occasion et acquérir maintenant un vehicule, tant que c’est possible à travers les crédits à la consommation, et en plus il y’a des remises qui dépassent les 500 000 dinars, mais  qui risquent de disparaitre, et ce sans parler de l’augmentation annoncée » nous livre Brahim, un citoyen rencontré aux abords d’un Showroom.

En somme, à travers cette mesure, l’éventuel menace d’invendus sera évitée, du fait que la réaction du consommateur, permettra de réduire à néant la seule forme de résistance à l’appétit vorace des assembleurs, qui a plus au moins fonctionné.

Ceci étant, il est clair que l’unique victime dans cette affaire, n’est autre que le consommateur lui-même. Puisque, l’application de cette nouvelle taxe, constituera une nouvelle atteinte à son pouvoir d’achat, et pas des moindres.

Par ailleurs, nul besoin de rappeler, que le vrai problème de cette activité est loin d’être abordé. Puisque , ni la réintroduction de la TVA, ni le rush des consommateurs sur ce produits, et ni la fin de la campagne de boycott, n’aboutiront à l’élaboration d’un nouveau cahier des charges. Car en plus du flou qui subsiste sur le calcul des marges bénéficiaires, il est indéniable que l’épineux problème du taux d’intégration demeure posé, et contribue foncièrement à l’hémorragie, qui découle de cette activité , du fait que les mesures de facilitations et les avantages dont bénéficient ces operateurs, coutent la bagatelle de 500 milliards de dinars au Trésor Public

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