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Pétrole : l’Iran et le Venezuela continuent d’inquiéter le marché

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L’AIE a mis en garde contre la baisse de la production pétrolière de l’Iran et du Venezuela, estimant que « la production de ces deux pays pourrait être inférieure de 1,5 million barils/jour à ce qu’elle est aujourd’hui ».

Dans le cas de l’Iran, visé par des sanctions américaines, l’agence envisage une perte d’exportations proche de celle observée lors de la dernière série de sanctions, même si cela reste « incertain ».

Concernant le Venezuela, touché par une crise économique sans précédent, « nous n’assumons aucun répit dans l’effondrement de la production qui a fait perdre 1 million barils/jour du marché ces deux dernières années », indique l’AIE.

Avec le concours de la demande du secteur pétrochimique en pleine croissance, la demande mondiale de pétrole s’établira à 1,4 million barils/jour en 2019, soit un niveau similaire à celui de cette année, a ce mercredi indiqué l’agence internationale de l’énergie.

L’agence a mis en évidence certains risques baissiers, tels que des prix plus élevés, un affaiblissement de la confiance économique, un protectionnisme commercial et un renforcement potentiel du dollar américain.

« Nous avons révisé à la hausse notre estimation pour la croissance de la production non-OPEP en 2018 à 2 millions barils/jour et en 2019, nous verrons également une croissance exceptionnelle, quoique légèrement réduite, de 1,7 millions barils/jour », a précisé l’agence.

Et d’ajouter « notre croissance non-OPEP pour 2019 comprend une augmentation modeste de la Russie reflétant une possible contribution à la compensation de la production perdue de l’Iran et du Venezuela ».

Pour compenser les pertes, l’agence internationale de l’énergie estime que « les pays de l’OPEP du Moyen-Orient pourraient augmenter la production assez rapidement d’environ 1,1 million barils/jour et la Russie pourrait augmenter sa production », dépassant l’augmentation déjà anticipée.

Cependant, l’agence estime que « même si l’écart d’approvisionnement entre l’Iran et le Venezuela est comblé, le marché sera finement équilibré l’année prochaine et vulnérable aux prix qui augmenteront en cas de nouvelles perturbations ».

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