Accueilla deuxAlgérie-France : l’accord sur les échanges des jeunes actifs ratifié des deux...

Algérie-France : l’accord sur les échanges des jeunes actifs ratifié des deux côtés

- Advertisement -

Le président français, Emmanuel Macron, a ratifié ce mercredi 30 mai l’accord relatif aux échanges des jeunes actifs entre les deux pays, selon un texte publié au Journal Officiel. Par cette démarche, le président français emboîte le pas à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, qui a ratifié l’accord le 22 février dernier.

L’accord, signé en 2015 entre l’Algérie et la France, s’applique aux « jeunes actifs algériens ou français âgés de plus de 18 ans et de moins de 35 ans entrant dans la vie active ou ayant une expérience professionnelle et qui se rendent sur le territoire de l’autre Etat pour approfondir leur connaissance et leur compréhension de cet Etat et de sa langue ». Le but étant  d’ « améliorer leurs perspectives de carrière grâce à une expérience professionnelle dans l’autre État ».

Le dispositif concerne deux catégories de jeunes  actifs. D’une part, ceux « temporairement recrutés dans le respect des procédures de recrutement prévues à cet effet et rémunérés par une entreprise ou une institution établies sur le territoire de l’État d’accueil, en partenariat avec un employeur de leur État ». D’autre part, ceux qui accomplissent« sur la base d’une indemnité, une mission ou un détachement auprès d’implantations, de représentations dans l’État d’accueil ou d’entreprises de l’un des deux États ».

Il est également précisé que « les jeunes actifs doivent être titulaires d’un diplôme correspondant à la qualification requise pour l’emploi offert ou posséder une expérience professionnelle dans le domaine d’activité concerné ».

Pour ce qui est de la durée autorisée de l’emploi dans le pays d’accueil, «elle est comprise entre six et douze mois. Elle peut éventuellement faire l’objet d’une ou plusieurs prolongations, la durée totale du séjour ne pouvant excéder 24 mois».

Cependant, l’accord reste limité puisqu’il concerne au maximum 200 bénéficiaires par an.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine