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Alger accueillera les 26 et 27 juin prochains le premier congrès mondial des villes intelligentes

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Alger abritera les 26 et 27 juin 2018 le premier congrès mondial de la « ville intelligente (Smart City) ». Plus d’un millier de participants en provenance du monde entier, parmi lesquels, des figures emblématiques des technologies de l’information et de la communication (TIC) y sont attendus pour échanger de précieux éclairages sur les applications informatiques possibles en matière de gestion urbaine, les innovations en cours et à réaliser pour en améliorer les performances, les investissements matériels et immatériels à promouvoir, les Starts Up qu’il faudra dores déjà préparer à ce challenge et, bien entendu, les ressources humaines qu’il faudra former pour encadrer du mieux possible ce management urbain d’un nouveau genre.

Tous les moyens humains et matériels seront mobilisés pour assurer plain succès à cette important forum international placé sous la haute autorité du président de la république apprend-on de source proche de la wilaya d’Alger qui nous a également appris que les patrons de Microsoft (Bill Gate) Face book (Zuckerberg) et Apple (Tim Cook) ainsi que de nombreuse autres sommités du numérique, seront invités à cette rencontre pour lui conférer un retentissement mondial.  

Ce congrès arrive à point nommé à l’heure ou la d’Alger prépare les conditions de sa mutation, à l’horizon 2030, en métropole internationale. Tout un ensemble d’infrastructures et équipements urbains sont d’ores et déjà en chantiers ou en voie de l’être pour donner à la capitale algérienne ce statut de métropole qui requiert une gestion moderne faisant la part belle aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.         

La ville intelligente est en effet une ville mieux gérée grâce à diverses applications informatiques généralement déployées en complément d’une stratégie plus globale de la ville consistant à édifier une cité conforme aux besoins de ses habitants. Il s’agit d’une véritable mission de planification, à la fois pour les architectes et urbanistes, mais aussi et surtout, pour les collectivités territoriales qui devront s’approprier du mieux possible ces nouvelles technologies afin de gérer mieux possible leurs territoires.

Cette gouvernance reposera sur une utilisation juste des informations recueillies. À ce titre, certaines questions se posent. Jusqu’à quel niveau d’information aller ? À quel coût ? Qui sera en charge de la collecte et de l’analyse de toutes ces informations ? Comment lier le développement urbain au développement humain ? Quels investissements précis et judicieux il faudra promouvoir pour concilier ces deux exigences ? Etc.

C’est la raison pour laquelle cette gouvernance renouvelée appelle à une plus grande transparence et une plus grande ouverture envers les citoyens-acteurs appelés à mieux s’impliquer dans la planification et le développement urbain. Il s’agit donc de mettre le citoyen au cœur de ce processus de changement managérial en créant des liens plus denses entre les gouvernants de la cité et la société civile dans toute sa diversité.

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