Les mesures protectionnistes prises par le gouvernement concernant la politique du commerce extérieur ne sont pas du goût du vice-président exécutif, chargé des affaires internationales de la Chambre de commerce des États-Unis d’Amérique, Myron Brilliant, qui a affiché son désaccord à ce genre de «politique protectionnistes».
Selon M Brillant, au niveau de la chambre du commerce « nous ne soutenons pas ce genre de politiques radicales car elles ne permettent pas d’attirer les investissements étrangers et freinent l’innovation et l’entrée des nouvelles technologies ».
S’exprimant lors d’une conférence de presse co-animée aujourd’hui le mardi avec l’ambassadeur des Etats Unis en Algérie, John Desrocher , Brillant a fait savoir que l’évaluation qu’ils font pour l’économie algérienne est basée sur « les orientation du gouvernement mais aussi de secteur privé en Algérie ». Le conférencier, a souligné que « malgré les indicateurs positifs que nous avons reçu de la part des gouvernements, pour les reformes qu’il veut effectuer » il demeure que plusieurs obstacles freinent l’engouement des sociétés américaines en Algérie, entre autre, il a cité, la règle d’investissement extérieur 51/49, et aussi « les restrictions des importations qui entravent non seulement les entreprises étrangères mais aussi les sociétés nationales qui ont besoin de matières première.
Toutefois, il a été optimiste suite aux différentes rencontres qu’il a eut avec les responsables algériens, ou « nous avons senti leurs volonté de s’ouvrir sur l’économie mondiale et améliorer le niveau de l’industrie locale ainsi introduire des nouvelles technologies dans le commerce électronique ainsi que l’agroalimentaire et dans l’énergie». Poursuivant que c’est ce qui pousse « le gouvernement à s’ouvrir plus et suivre des politiques adaptées » car « il doit savoir qu’est ce qu’il doit atteindre comme objectif dans les années à venir ».
Dans le même sillage, M Brilliant a souligné que parmi « les points les plus essentiels pour lesquels les investisseurs américains regardent quant ils veulent investir figure, les lois, et le flux des capitaux, et aussi les infrastructures, et les politiques d’investissement et tout ça ne devrait être pris en considération pour évoluer l’investissement en Algérie ».
Toutefois, le vice-président de la chambre de commerce américaine, a indiqué que la croissance de l’économie algérienne devrait être soutenue en premier par les entreprises algériennes avant les sociétés étrangères. Brilliant a aussi affiché sa compréhension pour la politique du gouvernement algérien en indiquant la disponibilité de son institution à promouvoir l’économie argienne chez les investisseurs de son pays, comme ils ont fait pour plusieurs pays.
John Desrocher : « faut s’adapter au climat des affaires »
Pour sa part, l’ambassadeur américain en Algérie, John Desrocher, a indiqué que les entreprises américaines devraient s’adapter au climat des affaires en Algérie, et « apprendre à dépasser les obstacles ». Dans ce sens, il a cité plusieurs partenariats qui ont réussi et d’autres sociétés qui ont quitté car elles ont trouvé mieux ailleurs.
M. Desrocher a mentionné aussi l’autorisation récente de l’activité de la chambre de commerce algero-américaines en Algérie ce qui augmentera la coopération entre les deux pays, ajoutant celle là l’autre chambre existante au USA et qui fait le même rôle aussi.