AccueilLa uneCentrale nucléaire flottante russe : L’Algérie serait-elle intéressée ?

Centrale nucléaire flottante russe : L’Algérie serait-elle intéressée ?

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L’Algérie a été citée par des rapports médiatique russes, comme étant intéressée par la nouvelle et toute première centrale nucléaire flottante russe au monde, lancée tout récemment.

En effet, selon les mêmes sources citées dans presse nationale, 15 pays au total ont exprimé leur intérêt d’acquérir cette nouvelle centrale nucléaire russe dénommée «Akademik Lomonosov, dont l’Algérie, la Chine, l’Indonésie, la Malaisie et l’Argentine.

Concernant les détails de cette prouesse technologique russe. Elle a été conçue par l’agence d’État russe pour l’énergie nucléaire, qui a levé l’ancre après dix ans de recherches.

Elle est vingt fois moins puissante qu’une centrale nucléaire terrestre, elle est dotée de 02 réacteurs KLT-40 de 35 MW, d’une autonomie de 3 à 5 ans, et semblables à ceux qui équipent les  brise-glaces. 

Elle approvisionnera en énergie les 200 000 habitants de la ville de Pevek en Sibérie orientale et les nombreuses plateformes pétrolières de la région.  Ce navire transportant une centrale nucléaire civile promet d’avoir une durée de vie qui peut atteindre 50 ans.

Si l’on s’attarde sur les récentes déclarations du Ministre de l’énergie Mustapha Guitouni, l’Algérie s’intéresse de plus en plus au nucléaire.

Dans ce sens, pas plus loin qu’hier dimanche 6 mai, il a indiqué, lors d’un l’atelier international des centres nationaux des données, que «dans le cadre de son programme nucléaire, l’Algérie, à l’horizon 2030 et 2050, vise par l’exploitation du nucléaire pour répondre aux besoins de la population en énergie, et diversifier les sources d’énergie». Le même responsable a souligné que «le recours de l’Algérie à l’usage de l’énergie nucléaire est un choix stratégique».

Guitouni a affirmé que «le programme nucléaire de l’Algérie est purement civil», précisant que «l’Algérie compte actuellement 2 réacteurs nucléaires à Draria (Alger) et à Djelfa, et compte en construire un autre dont l’étude est en cours». Par ailleurs, Guitouni a démenti par la même occasion l’existence d’un accord avec le France pour la construction d’un réacteur.

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