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Dispositifs d’aides à l’investissement: les bénéficiaires lancent un appel au président de la République

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Les bénéficiaires des dispositifs d’aides à l’investissement, tel que l’ANSEJ, l’ANGEM, et la CNAC, notamment dans les wilayas de l’intérieur du pays, à l’image, de Constantine, Djelfa , M’sila, et Boussaâda, entre autres, n’ont trouvé que l’alternative de la contestation, pour crier leur désarroi, et appeler les hautes instances du pays à intervenir pour effacer l’intégralité de leurs dettes.

Ainsi, les jeunes investisseurs, qui ont lancés leurs micro entreprises depuis des années se sont violemment heurté aux affres de la bureaucratie et de l’administration bancale. Ils n’ont, par conséquent,  jamais pu mener leur projets à terme, et croulent sous le poids de la dette et de l’échec.

Ils lancent un cri de détresse à l’adresse de la présidence, pour intervenir en urgence, et lever cette épée de Damoclès qui pèse constamment sur leurs tètes.

D’autant plus que des milliers de ces jeunes entrepreneurs, ont déjà payé le prix fort. En plus de la menace de prison, ces derniers se sont vu déposséder de leurs biens, et de leurs équipements, vu que le recours au rééchelonnement de leurs dettes, n’a eu qu’un effet placebo sur leurs situations.

Cette contestation s’est essentiellement articulée sur la problématique d’obtenir des contrats, des marchés.  Considérées comme des unités inexpérimentées, elles ont été marginalisées par les soumissions, et les appels d’offres, qui au départ leurs exigent des preuves de leurs réalisations, alors qu’il est plus qu’évident, qu’elles venaient d’être crées. C’est dire à quel point, sont méprisés les jeunes investisseurs dans l’environnement actuel de l’entreprenariat.

Alors que  toute la transition économique engagée par les pouvoirs publics, repose justement sur la création de 2 millions de PME. Par ailleurs, nul besoin de mentionner  que l‘instruction du président de la République, relative à l‘octroi de 20% des marchés publics aux jeunes entreprises, a été largement bafouée dans ce contexte.

En somme, le mal s’est installé des leurs création. Du fait que le suivi, l’accompagnement de ces micro entreprises naissantes  étaient cruellement absents. Alor que la majorité de ces jeunes porteurs de projets, ne jouissaient d’aucune notion de gestion, de marketing, et encore moins de comptabilité. Leur seul tort était de croire aux orientations politico-économiques de leurs pays.

Par ailleurs, les observateurs n’ont pas manqué de relever la dissonance qui persiste entre les décisions gouvernementale prises pour améliorer, faciliter, et encourager l’acte d’investir, et leurs applications sur le terrain.

C’est précisément le grain de sable qui enraye la grosse machine. Car, même avec la plus grande volonté de changer les choses, et de se diriger vers une économie de production, loin de la dépendance de la rente pétrolière. Il est évident, que l’action de l’Etat demeure encore inconséquente,   face au venin de  ces monstres qui rongent le pays, en l’occurrence ; la bureaucratie, la corruption,  la surfacturation, et le passe-droit.

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