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La commission européenne encense le partenariat entre l’Algérie et l’UE

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La commission européenne a relaté, ce jeudi,  dans un rapport sur l’état des relations entre UE et l’Algérie, dans lequel est exprimée la volonté des deux parties au cours de l’année précédente d’approfondir leur dialogue politique ainsi que leur coopération dans tous les domaines de leur partenariat.

C’est du moins ce qui a été confirmé par les services de la Commission européenne et le service européen pour l’action extérieure, dans un rapport publié a dix jours de la tenue de du 11ème Conseil d’association UE-Algérie le 14 mai 2018, à Bruxelles.

Ainsi, le rapport affirme que le dialogue s’est intensifié avec de nombreuses visites à haut niveau et s’est approfondi en particulier dans les secteurs de la sécurité, de la lutte antiterroriste et de l’énergie. Des progrès tangibles ont également été réalisés dans de nombreux domaines, s’étendant de la justice, à l’agriculture et à la pêche, en passant par la recherche et la protection civile, dans un cadre bilatéral ou régional.

Sur le plan macro-économique, et dans le cadre  de  leurs  « Priorités  de  partenariat »  et  compte  tenu  des  enjeux  de  l’économiealgérienne,  « l’UE  et  l’Algérie  ont  affirmé  leur  intérêt  commun  d’identifier  les mesures  degouvernance économiquedans les secteurs privé et public pour encourager l’initiative privée, relancer l’investissement et moderniser et rationaliser la gestion des finances publiques ». Les deux partie ont aussi « réaffirmé  leur  volonté  commune  d’assurer  une utilisation  optimale  de  l’Accord d’association» précise le rapport.

Le rapport a noté, que la « situation  macroéconomique  en  Algérie a été  marquée  par  le  ralentissement  du  taux  de croissance de l’économie à environ 1.7%,  notamment du fait de la chute drastique du cours des  hydrocarbures », il note par ailleurs, Le  niveau  de la dette  publique reste  bas  au  regard  des standards internationaux avec une estimation du ratio dette publique/PIB de 17.7% pour 2017,dont  la  dette  publique  extérieur  est  négligeable.  Le  gouvernement  maintient  sa  position  de non-endettement extérieur.

La commission européenne a noté aussi que les « autorités algériennes demeurent engagées à renforcer le modèle de protection sociale,en dépit des difficultés budgétaires », toute en expliquant la nouvelle politique économique adoptée par l’Algérie, et qui « se base sur la diversification  de  l’économie et  l’amélioration  de l’environnement  des  affaires ».

Des mesures contraintes aux clauses de l’accord

Cependant, le rapport est revenu aussi sur les récentes mesures protectionnistes prisent par le gouvernement à l’encontre des importations, des mesures qui ont eu un « effet  négatif  de  ces  mesures  sur  les  opérateurs  de  l’UE a  été amplifié  par  le  manque  de prévisibilité  et  de  communication  préalable des autorités  algériennes ».Ces  mesures  « sont contraires   aux   clauses   de   l’Accord   d’association   qui  régit,   entre   autres,   les   relations commerciales  entre  l’UE  et l’Algérie » a  indiqué encore le rapport.

Dans le secteur de l’énergie, et dans  le cadre de leurdialogue politique de haut niveau sur l’énergie initié en 2015, « l’UE et l’Algérie ont  souhaité  renforcer  la  sécurité  de  l’approvisionnement  énergétique,  promouvoir les  énergies  renouvelables,  l’efficacité  énergétique,  et  encourager  les  investissements » note encore le texte de la commission.Toutefois, dans le secteur des énergies renouvelables, le rapport a souligné le lancement,  annoncé  en  2016,  d’un programme  de  réalisation  de  centrales  solaires  photovoltaïques  d’une  puissance  installée  de 4GW  a  été  plusieurs  fois  retardé.  Cependant, les « décisions  budgétaires  prises  à  l’automne  2017  ne semblent pas ouvrir de nouvelles perspectives à court terme » précise le rapport de l’UE.

En  ce  qui  concerne l’agriculture,  dans  le  cadre  de  l’évaluationde  l’Accord  d’association et d’un dialogue renforcé, « les parties sont convenues de mettre d’abord l’accent sur l’améliorationen  quantité  et  qualité de  la production  agricole  algérienne et  la  promotion  des  exportations,tout en assurant un cadre général d’exploitation durable ».Même chose dans les secteursde  lapêcheet  de  l’aquaculture,  « l’appui  de  l’UE  contribue  au  renforcementdes  capacités  institutionnelles  algériennes  et  des  opérateurs  privés ».

A travers ce rapport, l’Union européenne réitère sa disponibilité à dynamiser encore d’avantage le partenariat UE-Algérie et à accompagner l’Algérie dans ces nombreux domaines.

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