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Afin d’accéder au statut de métropole internationale, Alger organisera une exposition universelle en 2030

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Un ambitieux programme de réalisations, dont une bonne partie est déjà en chantier, devrait ériger à l’horizon 2030 Alger en une métropole internationale n’ayant rien à envier aux plus belles capitales du monde.

On trouvera à cette échéance dans la capitale algérienne aujourd’hui sous équipée, mal urbanisée et étouffant sous le poids d’une démographie galopante et d’une circulation automobile paralysante, toutes les commodités nécessaires à la communauté. L’esthétique de l’agglomération sera agréablement relookée et les atouts multiformes du site (topographie exceptionnelle, proximité de la mer, nombreux vestiges et monuments historiques, les jardins publics centraux,  la Casbah et ses charmes, etc.). Autant d’avantages qui, une fois mit en valeur, donneront un surcroît de beauté et d’attrait à cette ville longtemps abandonnée aux affres de l’archaïsme et du déclin.

Une virée dans la capitale permet en effet d’observer que les projets destinés à provoquer cette heureuse métamorphose sont pour la plupart déjà lancés ou en voie de l’être. Dans ce programme très ambitieux de relèvement du niveau d’équipements collectifs le transport accapare la part du lion avec notamment la livraison prochaine d’une aérogare internationale desservie par une ligne de métro, l’allongement des dessertes de métro et tramway à d’autres quartiers de la capitale, l’aménagement de l’Oued El Harrach en cour d’eau navigable et la construction largement entamée de plusieurs gares intermodales et parkings automobiles.

Les espaces de détente et de loisirs feront également l’objet d’une attention particulière. Outre le parc loisirs de Ben Aknoun auquel plus de 700 millions de dollars seront alloués pour sa modernisation, celui des Grands Vents verra bientôt ses chantiers réactivés. Les espaces loisirs des « Sablettes » et celui d’Alger Médina, déjà très populaires poursuivront leurs heureuses métamorphoses. Après l’emblématique jardin d’Essai, les jardins centraux d’Alger seront eux aussi réhabilités et certains, comme le parc Galland et le Jardin de la Liberté ont déjà été ouverts au public. De nombreuses aires de jeux de proximité sont en chantiers et certaines, comme celles du Ravin de la Femme Sauvage, sont déjà opérationnelles.

L’annonce de l’aménagement de la baie d’Alger (depuis Ain Benian, à l’ouest, à Bordj El Bahri, à l’est) sera bientôt faite par le Wali d’Alger qui projette d’en faire une belle façade maritime où cohabiteront des marinas, de l’habitat adapté au site, des hôtels et des équipements de tourisme, des espaces de détente et de loisirs et des plages judicieusement aménagées.

La réhabilitation des immeubles « Hausmaniens », déjà entamée dans le centre d’Alger n’est pas en reste. Elle touchera progressivement tous les immeubles d’Alger à commencer par ceux qui se trouvent à proximité des réalisations projetées (cas des immeubles mitoyens de la bouche de métro et du musée à ciel ouvert de la place des martyres). La régulation de la circulation automobile et piétonne connaîtra bientôt une notable amélioration avec la pose de feux tricolores dans tous les carrefours problématiques, de même que des passages au sol ou aériens seront réaliser pour mieux discipliner les flux anarchiques de piétons.   

Signalons enfin, que le cadre de ce grand projet de métropolisation d’Alger que de nombreux édifices historiques et religieux emblématiques ont déjà été restaurés. C’est cas de la basilique de notre dame d’Afrique, de la mosquée Ketchaoua,  et de certains anciens palais et édifices turcs. Une fois livrée, la grande mosquée d’Alger que deux passerelles accorderont à la plage limitrophe du Lido viendra s’ajouter aux pôles d’attractions existants. 

Cette démarche d’embellissement et de relèvement du niveau des services largement entamée et qui doit se poursuivre tout au long de la prochaine décennie, a incité les autorités algériennes et notamment la wilaya d’Alger, à inscrire les heureux changements attendus dans un processus de labellisation internationale ayant pour objectif d’ériger la capitale algérienne au rang de métropole d’envergure mondiale. Pour que ce label soit incontestable il est question de le faire accompagner et certifier par une institution transnationale comme l’UNESCO. Ce processus de changement devra dura jusqu’à l’année 2030, date à laquelle les autorités algériennes projettent d’organiser une « exposition universelle » devant consacrer cette heureuse métamorphose d’Alger par l’octroi d’un statut de métropole internationale.

Comme l’avaient fait avant elle les villes de Paris, Barcelone, Milan et autres grandes villes ayant aujourd’hui le statut de métropoles internationales, cette Exposition universelle à retentissement mondial, polarisera l’attention de tous les médias du monde sur cet événement qui donnera l’image d’un apaisé ayant définitivement rompu avec la sinistrose des années noires. Un professeur émérite d’architecture, très au fait du projet d’exposition universelle qui sera organisé à Alger en 2030, nous apprend que des étudiants de 5e année d’architecture et d’urbanisme de l’Ecole Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme (EPAU)  ont déjà commencé à plancher sur ce grandiose projet qui requiert beaucoup de temps, de compétence et d’imagination. Un travail qui se fera, précise t-il,  en étroite collaboration avec les autorités de la ville d’Alger et la société civile algéroise.

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