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Le chef de l’Etat veillera personnellement à la bonne gouvernance et de rationalisation des dépenses

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Dans la conjoncture de crise financière que connait le pays en ce moment, le Président de la République Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé aujourd’hui sa profonde volonté de veiller personnellement à la rationalisation des dépones publiques et la bonne gouvernance  au sein des entreprises et administrations.

Dans un message, à l’occasion de la fête internationale du Travail lu en son nom par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, le chef de l’Etat a souligné que « le processus d’édification nationale que nous avons enclenché après le rétablissement de la paix et de la sécurité est confronté, depuis quelques années, aux effets des fluctuations de l’économie mondiale et de la chute des prix du pétrole ». Des répercussions qui induisent « une baisse des capacités financières de l’Etat et qui nous interpellent quant à notre dépendance excessive, à ce jour, aux hydrocarbures ».

De ce fait, le Président Bouteflika a tenu, « face à cette situation, à ce que le processus de développement ne soit pas arrêté ou remis en cause et veillé au maintien des principes de la  politique sociale ». En dépit de ces difficultés, « l’Etat poursuit la dépense dans les domaines social et culturel, la réalisation des infrastructures de base et des logements et l’encouragement de l’investissement par des avantages importants au dépend des revenus du trésor public» a-t-il ajouté.

A ce titre, « notre conviction est grande en nos potentialités économiques qui requièrent de nous davantage de réformes, de rationalisation de nos méthodes et de mobilisation de nos capacités. Quant aux réformes, nous nous attelons à la concrétisation d’un ambitieux programme cautionné par le peuple dans ce domaine» a-t-il rassuré.

Dans cette situation caractérisée par des difficultés financières de l’Etat qui sont « devenues un facteur incitant à davantage de bonne gouvernance et de rationalisation des dépenses publiques et j’y veillerai personnellement» a-t-il affirmé.

Dans ce contexte Bouteflika a souligné que c’est à « nous de faire émerger le large potentiel économique de notre pays dans tous les domaines afin de renforcer les conditions de vie de notre peuple, donner à notre pays le droit aux échanges économiques internationaux et réduire la dépendance de l’Algérie aux hydrocarbures».

Face à tous ces défis, « l’Algérie dispose d’un cadre tripartite de dialogue et de complémentarité des efforts entre l’Etat, les travailleurs et le patronat. Un cadre qui s’est cristallisé à travers la charte de partenariat économique et sociale». Une charte dont les avantages ont été salués par les instances internationales du monde de travail, appelant à en faire un modèle pour les autres pays.j’exhorte

Les signataires du Pacte économique et social exhortés à un sursaut pour travailler ensemble au service de l’Algérie

« Aujourd’hui et à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du Travail, j’exhorte les signataires du Pacte économique et social à un sursaut pour travailler ensemble au service de l’Algérie et de la prospérité de son peuple » a encore souligné le chef de l’Etat qui appelle au même temps « le Gouvernement à continuer à associer ses partenaires économiques et sociaux à la mise en œuvre de leur pacte commun, à la promotion des réformes et à la relance du développement économique et social ».

Le Président a aussi appelé le partenaire économique à « davantage de mobilisation étant donné que l’entreprise économique est le levier essentiel de l’économie et l’instrument par excellence pour améliorer la qualité, gagner la compétitivité et ouvrir à notre produit économique les marchés internationaux».

Bouteflika a appelé notamment les partenaires du Pacte économique et social de croissance à « faire prévaloir le dialogue sérieux et constructif afin de surmonter tous les conflits dans le cadre de la loi, en tenant compte de la difficulté de la conjoncture financière que traverse le pays, une difficulté qui touche également à de nombreuses entreprises économiques».

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