Si le gouvernement accorde un grand intérêt pour la région du Sud de pays, celle-ci n’arrive toujours pas à atteindre un niveau de développement adéquat à l’espérance de la population de la région.
Les questions orales destinées aujourd’hui à plusieurs membres du gouvernement à l’assemblée populaire nationale (APN), ont porté en grande majorité sur les difficultés que rencontrent les populations du sud dans différents domaines. Le secteur des travaux publics et des transports, a été soulevé par un député de la région, qui a souligné que « certaines régions du fond fin de pays n’ont jamais connus aucun projet de développement depuis l’indépendance».
Dans le même sillage, il a indiqué que le « manque des moyens de transport et les routes au même temps », constitue « le premier obstacle devant le développement dans la région ». Comme guise de réponse, le ministre des transports et des travaux publics, Abdelkader Zaalane a souligné que plusieurs cas de projets sont programmés, et certains réalisées dans le sud Algérien, pour lequel le Président de la République accorde une veille et intérêt très particulier.
Dans le secteur de l’habitat, les besoins de la région ne cessent de grandir au fur et à mesure, mais les dispositifs de logement peinent à répondre aux doléances de la population. Selon le ministre de secteur, Abdelwahid Temmar, a souligné que les coûts de constructions des logements dans la région de sud sont plus élevés que celui de la moyenne nationale. Selon ces dires, «les coûts de construction d’un mètre carré dans le sud est de 43 000 Da, or que dans les autres régions de pays il ne dépasse pas les 36 000 Da, soit une différence de 20%». A cet effet, les aides accordés par l’Etat pour les logements individuels sont aussi plus importants puisque ils ont atteint les 1 millions de dinars pour les logements ruraux.
Mais malgré cela, l’aménagement des cités dans les régions éloignées dans le grand sud coûte très chère, ce qui rend cette aide très insuffisante, selon un député qui questionnée le ministre sur le sujet des logements dans la wilaya de Tamanrasset.
Ce dernier a évoqué dans ce sens, la difficulté du climat qui n’est pas très propice ce qui nécessite des moyens supplémentaires pour une vie adéquate.
Le ministre des ressources en eau a aussi été interpelé lors de cette séance plénière sur le danger que constitue les eaux usées qui se propagent dans la nature et menacent la santé de la population qui risque des maladies voir des épidémies. Une question que le ministre Hocine Necib a jugé préoccupante pour son département, mais qu’elle sera traité que cas par cas, selon le programme des visite qu’il effectuera dans la région.
En attendant, la concrétisation d’une manière efficace des solutions et programmes de développement de l’Etat pour la région, la population continue de subir et faire face aux difficultés qu’elle rencontre quotidiennement.
