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Ferhat Ait Ali « « bien sur que l’année 2018 ne peut être que meilleur, vu que le baril est au dessus de 50 dollars »

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A l’heure où l’Algérie a eu besoin de recourir à la planche à billets, pour clôturer financièrement l’année 2017.  Au moment ou les réseaux sociaux s’enflamment chaque semaine, d’une nouvelle campagne de boycott d’achat de produits locaux. Face à une population qui crie chaque jour son désarroi, et sa colère devant un pouvoir d’achat qui ne cesse de fondre, un taux de chômage qui ne cesse de croitre, et une absence totale de perspectives, notamment pour les jeunes. La dernière sortie du premier ministre, semble vouloir d’un revers de la main, effacer tous ces dossier brulants, et n’entrevoir que  le retour à l’opulence et à la dépendance à l’or noir.

Pour les observateurs, et les experts, il est certain, que la situation ne peut être que meilleure. Car ils considèrent qu’en matière de gestion et de comptabilité, nous avons touché le fonds « bien sur que l’année 2018 ne peut être que meilleur, vu que le baril est au dessus de 50 dollars, et qu’Ouyahia croit que cela va rester éternellement. Mais la vraie question, c’est que cette année va être meilleure pour qui ? »Nous livre l’expert financier Ferhat Ait Ali.

Ce dernier explique «  c’est normal, que les bilans soient positifs et corrects,  quand on fait des calculs d’épicier qui ne sont basés que sur la hausse des prix du pétrole, pour réduire les déficits, car il ne pourra pas les éliminer. Ceci étant, ces derniers vont être réduits de facto, à partir du moment où les recettes fiscales  hydrocarbures vont augmenter, à peu prés de 6 milliards de dinars, il faut savoir que les déficits vont se réduire d’autant. En réalité le déficit de 2200 milliards de dinars, va descendre à 1600 milliards de dinars. Alors ce qu’il appelle réussite, pour nous c’est une calamité ».

Pour nos interlocuteurs, le vrai danger ne vient pas de la crise pétrolière, mais de la façon dont on l’aborde, des mesures prises pour la gérer, et surtout de celles qui devaient être prises. Ils considèrent avec amertume, que devant l’annonce d’une année meilleure, il y’ a surtout, le recul d’une échéance, synonyme de faillite intégrale

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