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Boualem Djebbar, président de l’ABEF : «9800 milliards DA de crédits accordés en 2017»

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«A fin 2017, le total des crédits accordés aux secteurs privé et public, ainsi qu’aux particuliers (citoyens), a été d’environ 9800 Milliards DA, avec une croissance de 12% par rapport à 2016», a indiqué ce mardi à Alger Boualem Djebbar, Président de l’Association des Banques et des Etablissements financiers (ABEF).

Interrogé en marge de l’ouverture des travaux du symposium international sur la place financière en Algérien, Djebbar a précisé que «51% de ces crédits ont été accordés aux privés (entreprises et particuliers), et 49% octroyés aux secteurs public», en ajoutant que «75% de ces crédits sont des crédits à moyen et long terme destinés majoritairement à l’investissement, et le reste, sont des crédits à court terme».

Djebbar a précisé, également, que «500 milliards DA de crédit ont été accordés aux particuliers (citoyens), dont la majorité étaient destinés pour l’achat d’appartements, et le reste ont été accordés pour la consommation comme l’achat de voitures et de l’électroménager, représentant moins de 5% du total des crédits octroyés».

Par ailleurs, lors de son intervention à l’occasion du symposium international, Djebbar a déclaré que «l’inclusion financière est l’objectif recherché par tous les instruments financiers qui sont en train de se mettre en place».

Le président de l’ABEF a estimé, à propos des thèmes de cette rencontre qui sont la finance participative, finance islamique et développement monétique et assurances, que «les banques sont au cœur de cette préoccupation».

Dans le sens où, selon lui «la finance islamique a été intégrée au niveau des stratégies des banques, bien sûr, sous la supervision bienveillante du Gouverneur de la Banque d’Algérie et des orientations des pouvoirs publics, tout en respectant, les principes dictés par la BA, à savoir que, c’est un produit financier qui s’ajoute d’abord aux autres produits existants et diffusés par les banques, et qui obéit à des règles un peu particulières en termes de fonctionnement, surtout, l’imperméabilité comptable, mais, qui s’exercera au niveau des banques, au sein de fenêtres, qui seront ouvertes au niveau des guichets de banques».

Djebbar a souligné qu’«on ne parle pas de banques dédiées, mais surtout, d’organisation qui est dédiée au développement de ces produits, qui doivent respecter bien sûr la sécurité des opérations».

En outre, sur le développement de la monétique, qui est  intégré par les banques selon Djebbar , il réponds à un double objectif. C’est d’abord l’aspect de modernisation, le développement du paiement électronique de proximité sur internet et sur TPE, et aussi, permettre à la masse monétaire existante de rester au niveau des banques et de drainer le maximum d’acteurs, notamment, les commerçants et les ramener vers le circuit bancaire. Il a affirmé  à ce propos que «d’énormes avancées ont été enregistrées dans ce cadre-là», en ajoutant que «le développement du E-commerce et du paiement électronique, permettra une meilleure inclusion financière».

Parlant des compagnies d’assurances, Djebbar a estimé que «le marché des assurances n’est, aussi, loin des banques, car, les ces dernières participent de manière active au développement de ce marché, à travers, la relation et partenariat qui existe entre les banques et les compagnies d’assurance».

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