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Au Forum des chefs d’entreprises, De Villepin a plaidé pour l’ouverture, le succès et le pragmatisme

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Dominique De Villepin a animé ce mercredi 28 mars une conférence devant un panel d’homme d’affaires au siège du FCE. Lors de cette conférence, l’ancien premier ministre français, a présenté ce qu’il a qualifié des « trois axes de développement » pour donner un souffle nouveau aux relations algéro-française.

Selon M. De Villepin, il est nécessaire, de prime abord, de valoriser les marchés locaux algérien et français pour ouvrir de nouvelles perspectives économiques aux relations entre les deux pays. Outre la valorisation des marchés nationaux, l’ancien chef du gouvernement, durant l’ère du président Jacques Chirac, a souligné l’importance de bâtir ces liens dans le cadre d’un espace méditerranéen.  

Il n’y a pas que le pourtour méditerranéen qui doit être le lieu de prédilection de la France et l’Algérie.  Selon lui, le continent africain possède également « d’immenses potentialités de croissance qui s’ouvrent ». « L’avenir économique algérien est intimement lié avec le continent africain », estime De Villepin.

Accentuant son intervention sur le rôle que peut jouer la France pour reconquérir sa place de premier partenaire économique avec l’Algérie, l’ancien premier a invité son pays, particulièrement, et l’Europe, généralement, de s’inspirer de l’approche économique choisie par les Chinois pour pénétrer les marchés africains. Il cite à ce titre le projet de la nouvelle route de soie. « Il faut aller vers une diplomatie de projets », indique-t-il.

Pour ce faire, les hommes d’affaires des deux pays doivent trouver des arguments pour lever les obstacles et « préserver la relation » économique. Car, d’après De Villepin,  il n’existe plus de « chasse gardée » comme par le passé. « La France peut apprendre (des Chinois) », ajoute-il.

Dans ce sillage, l’ancien locataire de Matignon a encouragé les projets formateurs tels que la possible implantation d’une Ecole 42 en Algérie. « Pour la France il y a une responsabilité particulière : une responsabilité d’éducation et de formation », note-il.

Et d’ajouter : « Si j’avais un message, je dirais qu’on a besoin de succès. Choisissons n’importe quel domaine. Mais, allons vite ».

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