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Salama Assurances Algérie a réalisé un chiffre d’affaires de 4,7 milliards DA en 2017

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Salama Assurances Algérie, deuxième société d’assurance privée, a réalisé un chiffre d’affaires de 4,78 milliards de DA en 2017, soit une baisse de 4% par rapport à 2016. C’est ce qu’a annoncé ce mercredi le directeur général de la compagnie, M. Mohamed Benarbia, lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des résultats de la société et ses perspectives pour 2018.

M. Benarbia attribue cette baisse du chiffre d’affaires au contexte général de crise économique, marqué par « une forte inflation, une décélération de la croissance économique baisse des importations ralentissement des projets d’investissement de l’Etat, ce impact négatif sur la demande d’assurance ».

Il a souligné que « la tendance négative du marché perdure depuis plus de 3 ans. Le taux de croissance annuel du chiffre d’affaires des sociétés d’assurance en Algérie oscille entre 0,5% et 1%, notamment les assurances dommages », ajoutant « avec ce chiffre d’affaire, la société devient la deuxième société d’assurance privée et elle se situe à la 7è position dans le secteur des assurances, en détenant une part de 4,5 % du chiffre d’affaires du marché des assurances ».

La branche d’assurance engineering qui couvre tous les projets d’infrastructure,  a enregistré un chiffre d’affaires de 324,88 millions de Da, contre 475,85 millions de DA en 2016, soit une baisse de 32%, en raison du ralentissement des Pouvoirs Publics dans ces projets.

La branche automobile qui représente 72% dans le portefeuille de la société, a enregistré en 2017 un chiffre d’affaires de 3,44 milliards de DA, en baisse de 5%.

Pour réduire le poids de la branche, la société a mis en place un plan pour réduire le poids de l’automobile A ce propos, la compagnie va exclure de son système d’assurance les clients qui ont des sinistres graves et répétés, en leur appliquant le dispositif « bonus-malus », mis en place par les Pouvoirs Publics. Les clients les plus sinistrés verront leurs primes d’assurance majorées.

S’agissant des sinistres déclarés, la société a réglé, au cours de l’année 2017, un total de  3,48 milliards de DA, contre 3,82 milliards de DA en 2016. La branche automobile représente 90,76% des sinistres déclarés, avec un montant s’élevant à 3,16 milliards DA.

Concernant les si sinistres réglés, la compagnie a réglé au cours de 2017, un total de 2,26 milliards DA contre 2,33 milliards DA en 2016, soit une baisse de 3%. La branche automobile représente 96,13% des sinistres réglés, avec 23.294 dossiers pour un montant de 2,17 milliards DA.

M. Benarbia a indiqué « bien que le chiffre d’affaires soit en diminution, notre résultat net annuel est en augmentation, en raison de la baisse de la sinistralité qui a chuté d’environ 400 millions de DA. En effet, la compagnie a réalisé un total bilan de 12,5 milliards DA, soit une progression de 1%.

Concernant les investissements financiers, la société a investi 5,2 milliards DA en 2017 contre 4,3 milliards DA en 2016, soit une progression de 20%.

La compagnie dispose de 250 agences dont 53 agences déficitaires avec un déficit global de 328,22 millions DA en 2017, alors que le nombre d’agences déficitaires en 2016 était de 60 agences avec un déficit global de 535,24 millions DA.

S’agissant des prévisions pour 2018, la société d’assurance prévoit un chiffre d’affaires de 5,1 milliards de DA, soit un taux de croissance de 6%. Cotés sinistres déclarés, la compagnie vise une baisse des sinistres de 14%.

Interrogé sur l’assurance Takaful, M.Benarbia a expliqué que « c’est une assurance conforme aux principes de la chariaa et elle se rapproche du modèle mutualiste dans lequel les assurés sont les preneurs de risques. Les primes sont versées à un fonds qui est géré par la société d’assurances ».

A cet égard, M. Benarbia a expliqué que « les fonds collectés sont investis dans les activités licites, conforme aux principes de la chariaa », citant l’exemple de la société Salama Assurance qui « réalise ses placements auprès des banques islamiques qui activent sur le marché. Toutefois, la société est tenue par une obligation réglementaire, de placer 50% des dettes techniques dans les bons du trésor ».

M. Benarbia a indiqué qu’ « un projet d’assurance Takaful a été finalisé au niveau du Conseil National des Assurances il est urgent de mettre en place un cadre réglementaire qui permet à l’économie algérienne de bénéficier de toutes les ressources dont elle dispose », ajoutant «  la contrainte pour les opérateur Takaful sur le marché algérien réside ans l’absence d’instruments financiers conforme aux principes de la chariaales investissements financiers constituent une part importante dans les résultats d’une compagnie d’assurance ».

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