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Marché du médicament : Journée nationale pharmaceutique annuelle du Snapo le 12 mars

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Le syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) organise la journée nationale pharmaceutique le 12 mars à Alger. Le thème de la journée concerne « l’Automédication». Cette journée sera axée selon le syndicat sur les expériences étrangères et politiques internationales en matière de médicament et sur la situation du marché en Algérie.

Quel rôle pour le pharmacien d’officine ? Que dit la réglementation, quels sont les avantages et les risques, quelles retombées sur la santé des patients, quel est le statut des produits conseil et OTC ainsi que les compléments alimentaires, quelles sont les retombées sur les dépenses de santé et de la sécurité sociale ? Autant de questions qui seront débattus lors de cette journée.

Les professionnels estiment que l’automédication s’avère être une réalité dans la pratique commerciale des pharmacies d’officine. L’interdire relève de l’utopie. L’intérêt sera plutôt de se pencher sur les moyens de nature à parvenir à la réduire dans la pratique médicale et scientifique du pharmacien, puisque le médicament est par définition un produit actif. Il comporte donc des effets indésirables, indépendamment de sa formule de composition.

Le phénomène de l’automédication semble prendre une certaine ampleur, certains pharmaciens confirment que les clients sont de plus en plus nombreux à se présenter aux officines pour demander des médicaments sans présenter d’ordonnance.

Selon la Société algérienne de pharmacie, l’automédication et la surconsommation de médicaments peuvent avoir des effets nuisibles sur la santé des patients, en relevant toutefois la nécessité de «respecter»  les médicaments qui relèvent des prescriptions médicales obligatoires.

Les spécialistes préviennent quant à eux, que l’automédication, lorsqu’elle n’est pas rigoureusement contrôlée, peut s’avérer périlleuse chez certains patients. Ainsi l’encadrement et la sensibilisation des pharmaciens restent les meilleurs moyens pour  faire respecter cette close qui stipule que «la distribution des médicaments ne peut être faite sans une ordonnance prescrite par le médecin», dans le but de préserver la santé des patients.

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