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Une trentaine de morts dans des attaques à Ouagadougou

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Une trentaine de personnes ont été tuées, vendredi, dans des attaques coordonnées qui ont visé simultanément l’état-major des forces armées du Burkina Faso, à Ouagadougou, l’ambassade de France et l’Institut français. Les actions menées par plusieurs groupes d’hommes armés ont débuté dans la matinée. Elles n’avaient pas été revendiquées, vendredi soir, mais le Burkina Faso est, depuis 2015, la cible d’attaques jihadistes.

Le Service d’information du gouvernement burkinabè a parlé « d’attaque terroriste perpétrée (…) par des hommes lourdement armés non identifiés ». Le gouvernement a aussitôt condamné des « actes lâches et barbares », et invité « les populations à garder le calme et à collaborer avec les forces de défense et de sécurité ».

L’explosion qui a frappé l’état-major général des armées provenait, elle, d’une voiture piégée et elle visait « peut-être » une réunion du G5 Sahel, a déclaré, vendredi soir, le ministre burkinabè de la Sécurité, Clément Sawadogo. « Le véhicule était bourré d’explosifs, la charge était énorme » et a occasionné d’importants dégâts. Il a qualifié cette attaque de « kamikaze ». Le ministre a fait état d’un bilan de huit membres des forces de l’ordre tués sur les deux sites visés, l’état-major et l’ambassade de France, et de plus de 80 blessés. Il a aussi indiqué que huit assaillants avaient été abattus.

Le Burkina Faso fait partie de la coalition de cinq pays sahéliens (avec le Niger, le Mali, la Mauritanie et le Tchad) qui ont lancé une force militaire commune, le G5-Sahel, pour combattre les groupes jihadistes qui sévissent dans la région. Cette force sera composée à terme de 5.000 hommes et devra être pleinement opérationnelle à la fin du mois de mars. Elle a déjà mené plusieurs opérations contre les groupes jihadistes, avec le soutien de l’armée française.

Afp

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