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Promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain, à travers la labellisation du savoir faire

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Pour promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain, il est primordial de généraliser la labélisation du savoir-faire continental, à l’effet d’acquérir les bonnes pratiques dans ce domaine, a indiqué dimanche à Alger le Directeur général de l’Association des Sociétés d’Electricité d’Afrique (ASEA), Abel Didier Tella.

L’atelier de développement des bonnes pratiques de formation en Afrique, tenu au centre de formation de Sonelgaz visait ainsi à échanger les expériences entre plusieurs pays africains sur les techniques de l’électricité et intensifier leur collaboration, et ce, afin d’acquérir un label africain en matière d’électricité, a fait savoir M. Tella.

Selon ce responsable, le capital humain est « primordial » pour le développement économique et plus particulièrement énergétique du continent africain. Et c’est dans cette optique que l’ASEA œuvre pour faire en sorte que les inégalités soient, selon lui, réduites en Afrique .

Il a, à ce titre indiqué que « pendant que certains pays africains ont assuré une couverture électrique à l’ensemble de leur population, il est constaté par ailleurs que 680 millions d’habitants du continent n’ont toujours pas accès à l’électricité ».

Pour M.Tella, ce phénomène relève du facteur humain avant d’être un problème d’équipements.

A signaler que l’ASEA, a pour principal objectif de promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain par l’interconnexion des réseaux électriques, l’échange d’expériences et de savoir-faire ainsi que l’exploitation en commun des ressources énergétiques.

A ce propos, le P-dg de Sonelgaz, Mohamed Arkab a tenu à mettre l’accent sur les avancées remarquables réalisées en Algérie dans ce domaines à travers les trois centres de formation de l’Institut algérien de formation en électricité et gaz (IFEG), localisés à Ben Aknoun (Alger) ,Blida et  Ain M’lila.

Pour M. Arkab cette rencontre est ainsi dédiée principalement à la formation des formateurs.

Dans ce sens, le directeur des Finances, Comptabilité et Contrôle de gestion auprès de l’IFEG, Rédha El Hadi Mitiche a tenu à préciser que l’objectif de cette rencontre est de mettre en exergue l’expérience algérienne acquise dans ce domaine et en faire profiter les pays africains membres du Réseau Africain des Centres d’Excellence en Electricité (RACEE), initié par l’ASEA.

Selon lui, ce réseau est constitué de huit (8) centres d’excellence basés en Algérie, Maroc, Egypte, Zambie, Nigéria, Afrique du Sud, Côte d’Ivoire et au Kenya.

Lancé en février 2016, ce réseau a arrêté plusieurs programmes de formation touchant plusieurs aspects énergétiques, a fait savoir M. Mitiche ajoutant qu’aujourd’hui le centre d’excellence algérien, en l’occurrence l’IFEG propose des formations au profit des sociétés africaines d’électricité.

« En 2017, l’IFEG a formé plus de 350 agents africains. Nous assurons des formations sur place ainsi que des formations sur site, et nous sommes en train de développer des formations à distance (e-learning) devant être lancées cette année », s’est- il réjoui, soulignant que la prestation de l’IFEG est « très appréciée » par les africains.

« La qualité de la formation de notre centre fait que les sociétés sollicitent d’autres formations » , a-t-il dit ajoutant qu’actuellement le centre a été sollicité par le Cameroun pour la formation du personnel des sociétés camerounaises d’électricité.

Aussi, des formateurs algériens sont au Congo Brazaville pour faire bénéficier le personnel de la société d’électricité congolaise des formations dans le domaine de l’électricité, a-t-il fait savoir.

A signaler que lors de cet atelier une présentation des huit centres d’excellences a été faite dont l’IFEG.

Crée en 2007 en tant que société d’action, l’IFEG, propose plusieurs types de formation dont des formations professionnelles spécialisées, des perfectionnements professionnels de longue durée ainsi que des perfectionnements professionnels de courte durée.

En termes de réalisations, M. Mitiche a précisé qu’en 2015, un pic en matière de formation a été atteint, soit 525.431 personnes formées au niveau des trois centres de formations localisés à Blida, Alger et Ain M’lila. En 2016, le nombre de personnes formées a atteint 510.020.

A noter que dans le cadre de cet atelier, le centre technique de Blida rassemblera à partir de ce lundi et sur trois (3) jours, les formateurs des huit centres d’excellence. Les travaux seront déroulés en quatre (4) ateliers portant sur plusieurs thématiques et seront couronnés par la lecture, jeudi à Alger des recommandations et propositions à prendre en considération pour généraliser la labélisation du savoir-faire africain dans le domaine de l’électricité.

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